Notre inquiétude à l’approche du verdict relatif au procès de l’affaire Mac Do traitée le 6 décembre dernier n’aura pas d’incidence sur le résultat. Pour autant, nous avons le sentiment que tout n’aura pas été fait comme cela aurait dû l’être.
La difficulté à préparer notre mémoire de concert avec la Mairie a certainement nuit à notre propre développement qui n’était pas totalement complémentaire.
La position des services de l’urbanisme qui ont défendu la légalité de la déclaration de travaux à contrario du représentant de la DDE a donné prétexte aux avocats de Mac Do de « montrer » la bonne foi des concepteurs de leur projet.
Peut-être qu’aujourd’hui Monsieur Abrioux aurait pu être désavoué par son successeur tant le torchon brûle entre les 2 élus pour le partage de l’héritage ... Ces querelles ne masquent pas, bien au contraire, le problème du cumul des mandats quand on imagine ce que peut être déjà la seule fonction de Maire. Précisément, notre Maire où était-il le 6 décembre 2006 ? Certainement pas où il fallait être . par contre, le PDG de Mac Do Europe savait où étaient ses intérêts à contrario de notre Maire qui avait mieux à faire que de se trouver dans le prétoire pour défendre bec et ongles les intérêts de ses concitoyens. Mais le voulait-il vraiment ? Nous pouvons en douter et nous pensons avoir l’occasion de lui rappeler quel que soit le verdict. Si Mac Do obtient gain de cause, ne doutons pas qu’il lui faudra faire face à une sévère bronca relayée, nous l’espérons par tout les médias qui ont couvert ce dossier depuis 2002. Mac Do a d’ailleurs reconnu que sur 1500 établissements ayant été réalisés sur l’hexagone, seul leur projet aulnaysien leur avait créer un tel soucis dont il chiffre à 1 millions d’euros les pertes actuelles ce qui démontre les enjeux financiers futures d’un projet qui ferait tache dans une zone que le PLU confirme comme restant pavillonnaire.
De quoi sera fait l’avenir, réponse mercredi 21 Février à la cour d’appel de Paris