Une vieille dame m'a prévenue d'un fait que je trouve scandaleux. Dans le cadre du Projet de Rénovation urbaine concernant le quartier de la Rose des Vents, le n°10 de l'allée de La Bourdonnais est promis à la démolition. A l'heure d'aujourd'hui, le permis d'intention de démolir n'a toujours pas été déposé. Cependant, le bailleur supposé social Logement Français a commencé les opérations de relogement.
Et c'est là que les bizzareries commencent. En effet, Mme X. m'a indiqué qu'elle avait visité un appartement F3 aux Merisiers, dans le cadre de son relogement. Elle a téléphoné plusieurs fois à la personne au sein de Logement Français chargé du relogement pour confirmer que cet appartement lui convenait, mais pas de réponses.
Ce matin, elle reçoit une lettre de l'association MOSAIC (Moyens, organisations, structures pour l'accompagnement, l'insertion et la communication) domiciliée dans le 19e arrondissement de Paris. Cette lettre lui propose un appartement F3 allée Duguay-Trouin. Secteur pour lequel Mme X. mais aussi tous les habitants de cet immeuble ont spécifié à maintes reprises qu'ils n'accepteraient aucune proposition de relogement dans ce secteur.
Il est à noter que, selon l'ancienne gérante Mme Lorvellec, il se libère, chaque année, 500 logements pour les quartiers Rose-des-Vents, Etangs et Merisiers.
Ce qui me parait scandaleux, ici, est que l'on fasse visiter un appartement aux Merisiers et croire à une vieille dame qu'elle pourra y être relogée alors qu'en fin de compte, on lui propose d'obtenir un appartement dans un tout autre secteur.
Jérôme Charré