Suite à la manifestation des riverains contre le CMMP de la rue de Mitry qui s'est déroulée le 16 avril dernier, le préfet Jean-François Cordet promettait aux habitants que "l'ancien exploitant pourrait être, dans les prochains jours, mis en demeure de démolir l'un des bâtiments avant la rentrée scolaire de septembre 2005". Il précisait aussi qu'en cas de refus "les travaux seraient envisagés d'office".
Trois semaines plus tard, les associations réunies au sein du conseil local de surveillance du site du CMMP en ont "pris acte" mais attendent une date: celle de la réunion envisagée par le préfet, rassemblant les associations, le propriétaire et les responsables des dernières expertises effectuées sur les bâtiments et le terrain.
Après plus des années d'attente, les autorités pensent peut-être que quelques mois sont encore supportables. Mais, dans le cas d'un risque pour la santé publique, dix ans c'est trop long, et quelques mois ne sont pas supportables.
Jérôme Charré