L'annonce de la vente du cinéma UGC pour 1 € symbolique en décembre 2004 avait inquiété les salariés. En effet, quitter le giron d'un grand groupe pour un petit exploitant ne les enchantait guère. Devant faire une croix sur leurs avantages, ils s'interrogeaient sur leur avenir.
Et ils n'avaient pas tort. Le directeur de 57 ans et son assistant de 38 ans sont les premiers à être remerciés. Décision difficile et douleureuse mais aucune possibilité d'alternative, explique Gérard Lemoine, président de LLP, des trois initiales des repreneurs qui se sont associés pour reprendre ce cinéma.
Celui-ci ne s'attendait pas à des débuts d'exploitations si difficiles. Il évoque une perte de 50% en janvier et de 35% fin février. La perte du label UGC sans doute, mais aussi seulement quatre salles aujourd'hui un peu désuètes, des équipements technologiques à la traîne.
Les salariés ont du mal à croire que LLP ait repris ces salles pour accompagner leur fermeture. Mais, Gérard Lemoine semble croire en ce cinéma. Il indique qu'il a été mis en place une programmation de sept à huit films par semaine, des avant-premières et une carte d'abonnement plus incitative. "Ce cinéma restera un cinéma de proximité et courant 2006, on espère qu'il aura de l'allure", conclut-il avec optimisme.
Jérôme Charré
3 Réponses à “Deux licenciements au cinéma Parinor”
Bonjour,
Gérard Lemoine a-t-il un lien de parenté avec la famille Lemoine que j’ai connue à Aulnay-sous-Bois lorsque j’étais gamin ?
Amicalement,
Gérard Linden.
Bonjour, je ne pourrais pas vous dire.
Bonjour, j’ai lu l’article dans le journal Le parisien du 20/03/07 sur Mr Pascal Guillaume à propos de ses jeux. Ce qu’il réalise m’intéresse vivement car je suis éducateur à l’Institut National des Jeunes Aveugles à Paris. J’aimerai savoir comment acquérir des jeux adaptés aux non-voyants et aussi la possibilté pour bénéficier d’ordinateurs dans la mesure où je suis référent d’un jeune en difficulté en grand besoin d’outil informatique. Par avance, je vous remercie. Franck Jouest