18 décembre, 2025 à 16:15 | Posté par
Jean-Louis Karkides
Et si d'anciens militaires venaient en aide au Père Noël pour distribuer les cadeaux ? C'est en tout cas ce que fait GLS, l'entreprise de livraison de colis. Le mois de décembre est le pic pour eux. Sur la plateforme de Garonor à Aulnay-sous-Bois, ils passent de 15 à 20 000 colis par jour et doivent embaucher 50 livreurs en plus juste pour le mois de décembre. Alors pour manager les équipes, l'entreprise fait appel à trois anciens soldats.(...)
Parmi eux, en gilet orange et casquette GLS, Julien Quesnoy. Après 20 ans dans la Marine nationale, il se tient aujourd'hui dans ce hangar de 17.000 m² juste en dessous de Roissy. "C'est un beau paquebot. L'idée c'est de mettre un esprit d'équipage dans cette organisation".(...)
"C'est plus rigoureux, c'est plus rythmé, c'est mieux organisé", se félicite Hugues Balland, directeur du site GLS à Garonor.(...)
Pour ne pas crisper les équipes les premiers jours, Julien Quesnoy, l'ex-militaire aux épaules larges et au vocabulaire sans fioriture n'a rien dit aux livreurs sur son passé. "Une fois, il y en a un qui m'a demandé si j'étais ancien flic, de la bac", sourit-il. C'est Ibrahima qui se posait la question."Disons qu'on sent le vécu", avoue celui qui gère une équipe de livreurs. Il a une vision du terrain. C'est plus de la tactique. On est beaucoup mieux ordonnés. L'année dernière, on était submergés par les colis".
Source et photo : https://www.francebleu.fr
Les encadrants du site ne pouvaient-ils donc pas s’en charger ? On sent les regards fuyants de la direction qui préfère montrer les changements fulgurants dans l’entrepôt. Exemple : depuis l’arrivée des forces spéciales, les 1 600 livreurs portent enfin leur gilet jaune. « En réalité, s’ils n’en mettaient pas toujours, c’est qu’ils n’en avaient pas, ironise Dejean, un chef de quai. Julien en a demandé à GLS et, très rapidement, nous avons enfin obtenu le matériel. »
Source : Le Parisien