Non, il ne s'agit pas dans cet article de s'attaquer à des écrits anonymes contre notre travail mais d'une réalité. Ce matin certains qui ont la chance de pouvoir aller dans leur jardin ont senti cette "odeur de campagne" pas si positive que cela. Le Parisien nous l'explique, extrait:
« Suis-je le seul habitant à sentir une odeur ressemblant à du fumier sur Paris Xe ? » s'interroge un internaute. Depuis quelques jours, un autre affirme percevoir un fumet « de vache », pendant qu'une citadine en est sûre : « C'est l'odeur de la campagne, un vrai bonheur ! Comme quoi, il y a du positif dans toutes les situations. »
« Il y a une odeur qui me rappelle la ferme, constate une habitante du XIe arrondissement. J'ai l'impression que cela correspond aux horaires d'épandage des agriculteurs. »
Des sensations tout à fait normales, selon Patrick Garnoussi, prévisionniste à Airparif. « Quand la plupart des sources de pollution n'existent plus, ont fait évidemment plus attention aux petits bruits, comme le chant des oiseaux, mais aussi aux odeurs, notamment », explique l'expert...
Selon lui, « un vent de nord/nord-est porte actuellement les odeurs des travaux des champs vers la capitale ». Et si la France est à l'arrêt, ce n'est pas le cas du monde agricole. « La pollution printanière habituelle aux particules de nitrate d'ammonium, liée au travail agricole, reste très élevée malgré l'arrêt partiel de l'activité humaine. »