Dans une lettre ouverte au Premier Ministre, publiée dans Le Parisien, des parlementaires de la Seine-Saint-Denis, tous bords politiques confondus, demande à investir davantage dans la santé.
Vincent Capo-Canellas, sénateur FED, Philippe Dallier, sénateur LR, Annie Delmont-Koropoulis, sénatrice LR, Gilbert Roger, sénateur PS, Clémentine Autain, députée LFI, Marie-George Buffet, députée PCF, Éric Coquerel, député LFI, Alexis Corbière, député LFI, Bastien Lachaud, député LFI, Jean-Christophe Lagarde, député UDI, Stéphane Peu, député PCF, Alain Ramadier, député LR, et Sabine Rubin, députée LFI. Tous élus de Seine-Saint-Denis ont signé cette lettre ouverte. Extrait:
L'ensemble des services publics de Seine-Saint-Denis souffre d'un manque dramatique de moyens humains et financiers ainsi que d'une criante inégalité de traitement, sur un territoire qui concentre les plus importants taux de criminalité, d'insécurité, de pauvreté et d'immigration irrégulière, comme l'a démontré le rapport des députés François Cornut-Gentille et Rodrigue Kokouendo. La Seine-Saint-Denis est un territoire sanitairement précarisé.
La faillite des politiques de santé en Seine-Saint-Denis est sans appel : la densité de médecins généralistes est inférieure de 30 % au taux national ; plus de la moitié des communes du département se trouvent en zone d'intervention prioritaire de lutte contre la désertification médicale ; les moyens financiers accordés aux hôpitaux sont inadaptés au regard du volume de patients non recensés accueillis dans les hôpitaux ; les services hospitaliers sont, pour la plupart, en sous-effectif et manquent de matériel en quantité suffisante pour assurer leurs missions dans des conditions convenables et respectant la dignité des patients… La liste est longue, beaucoup trop longue, depuis bien trop d'années.