Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois, reçoit ce lundi Gérald Darmanin, le ministre des comptes publics, pour signer la contractualisation de sa ville...En résumé : un « contrat » obligeant la commune à ne pas augmenter de 1,3 % les dépenses de fonctionnement chaque année, jusqu’en 2022, en échange du maintien des dotations d’Etat. Un choix que l’édile sarkozyste assume sans ciller et surtout, sans crier à la « mise sous tutelle »...Concrètement, dans quels domaines sa majorité va-t-elle faire des économies ?...Ainsi, l’une des marges de manœuvre consiste à ne pas remplacer automatiquement un agent partant à la retraite...« Autre point d’économie : pour la cuisine centrale, nous sommes passés d’un marché global avec un seul prestataire pour toutes les denrées à un système d’allotissement, avec des producteurs qui répondent directement pour chaque denrée. On supprime des intermédiaires »...« J’ai aussi mis fin à des pratiques inutiles : avant 2014, la ville dépensait 40 000 € pour des voyages d’élus dans le cadre de jumelages. Avec moi, c’est 0€ », grince encore Beschizza.
Sachant que le budget de la ville tourne autour des 160 000 000M€, que représentent les économies décidées ici?
Les collectivités qui auront respecté le contrat « pourront », sur décision du préfet et à partir de 2019, bénéficier d’une majoration du taux de subvention des projets financés par la Dsil (dotation de subvention à l’investissement local). Le bonus n'est donc pas automatique et dépendra de la décision du préfet.
Pour Alain Rousset, Président de Nouvelle-Aquitaine, ce pacte illustre parfaitement "la volonté recentralisatrice" de l’exécutif actuel", à commencer par le Président de la République.