Voilà, c'est décidé, notre ville expérimentera la "police de Sécurité au Quotidien", voici quelques extraits d'un article de France Info ayant interviewé "Nadia"
Nadia n'a pas oublié "l'affaire Théo". Un an plus tard, cette habitante d'Aulnay-sous-Bois espère que ce dispositif permettra, "dans un premier temps, d'ouvrir un dialogue entre ces jeunes-là et la police pour voir réellement d'où vient le problème", dit-elle. "Après, oui, s'il faut arrêter nos petits voleurs, s''il faut arrêter telle personne, ils font leur boulot, c'est normal, mais il y a des façons de faire", estime Nadia.
Cette jeune femme d'une trentaine d'années a toujours habité la commune. Elle se souvient d'une époque où les rapports entre la police et les jeunes étaient moins tendus : "Il y a des années, on avait la police de proximité. On n'a jamais eu de conflit comme ça. Les flics parlaient avec les jeunes du quartier et il n'y a jamais eu de réel souci. Ça se passait super bien. Je suis tombée avec mon vélo. Le policier m'a dit : 'Oh ! Tu t'es fait mal ?'. Aujourd'hui, le policier c'est : 'Regarde celle-là, elle est tombée !' Pour vous dire un peu les mentalités...
La police de proximité, mise en place par Lionel Jospin en 1998 et supprimée par la droite à partir de 2003, l'animatrice référente de la régie de quartier d'Aulnay, Sonia Dardouri, en garde elle aussi un souvenir : "Je crois qu'à la cité des Mille-Mille, ils faisaient des activités avec des jeunes du quartier... Ce serait bien de passer par là aussi.
Extrait: https://www.francetvinfo.fr
Sans volonté de travailler avec ceux qui sont sur le terrain, militants, associations, citoyens, il sera difficile de refaire ce qui avait existé.