Le Parti Ouvrier Indépendant (POI) organise une assemblée débat, le mercredi 14 mars à 19h30, dans la salle Dumont (12 boulevard Galliéni, proche gare RER). Au programme :
- Critiques sur le Mécanisme européen de stabilité (MES), adopté il y a peu
- Alerte sur le "traité sur la stabilité, la convergence et la gouvernance dans l’union économique et monétaire" (TSCG)
- La situation de l'usine PSA à Aulnay-sous-Bois
On apprend également que le POI présentera au total 108 candidats aux élections législatives de 2012.
Seront présents :
- Michel Lefebvre, enseignant de collège, candidat aux élections législatives dans la 10e circonscription de Seine Saint-Denis
- Sylvie GUY, directrice d’école maternelle (suppléante)
Vous pouvez récupérer le tract annonçant cette assemblée débat en cliquant ici ou sur la première image de l'article.
Le POI s'inquiète des orientations budgétaires de la Ville
La rédaction a également pris connaissance d'un communiqué du POI, qui fustige la déclaration du Maire lors du conseil municipal du 9 février concernant les orientations budgétaires. Vous pouvez le récupérer en cliquant ici ou sur l'image ci-contre. Ci-dessous, un extrait de ce tract qui explique les griefs du POI contre les mesures annoncées :
"Le Conseil municipal du 9 février 2012 a défini les orientations budgétaires de la ville d’Aulnay-sous-Bois pour 2012.
Ce budget, qui doit être voté au cours du prochain conseil municipal du 22 mars 2012, relève selon le Maire Gérard SEGURA d’un « équilibre difficile » qui nécessite de « dégager des marges de manœuvre ».
La discussion a particulièrement porté sur la réduction de la part de la masse salariale dans le budget de fonctionnement de la ville proposé par le Maire qui a qualifié de « fardeau » les 300 embauches réalisées par la municipalité précédente. Il propose « d’examiner les doublons », refuse la remunicipalisation de certains services comme le ménage et envisage de poursuivre l’externalisation de certaines activités. Les 3 jours de bonus retraite annuels seraient également remis en cause à compter de 2012.
Certes, comme l’explique le maire Gérard SEGURA dans une lettre au personnel communal le 27 janvier 2012 :
« les moyens financiers dont disposent les collectivités en général et la ville d’Aulnay-sous-Bois notamment, diminuent. Ces pertes dues en particulier à la réforme de la taxe professionnelle menée par le Président SARKOZY nous obligent à resserrer le budget de fonctionnement…il n’est pas possible à la ville de compenser pleinement les pertes de pouvoir d’achat dues à une politique d’austérité ».
Certes la politique gouvernementale, dictée par l’Union européenne, de réduction de la dette publique creusée par les banquiers et les spéculateurs, saigne les collectivités, les communes, les conditions d’existence des salariés, des retraités, des chômeurs.
Le nouveau traité européen instaurant la règle d’or, le « Super Maastricht » qui devrait être ratifié en France d’ici l’été, ne ferait d’ailleurs qu’aggraver encore cette pression et cette mise à sac des communes.
Mais pourquoi faudrait-il accepter cette situation et relayer la politique de « réduction de la dette publique » et s’en prendre aux conditions de travail, aux effectifs et aux salaires des employés communaux et par voie de conséquences aux services rendus à la population.
Pourquoi faudrait-il appliquer à Aulnay la politique du gouvernement Sarkozy de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ?"