Depuis le 4 février, la Maison de l'environnement (allée circulaire du Parc Faure) présente une exposition intitulée "Vivre ma ville" (en l'occurrence la nôtre, Aulnay...). L'expo est ouverte et en entrée libre les mercredi et samedi de 14h à 16h30 jusqu'au 11 avril. L'occasion est donc rêvée demain d'y faire un petit tour histoire de se dépayser (dans sa propre ville) pour ceux qui n'auraient pas la chance en ces temps peu cléments de partir en vacance au soleil ! Je vous livre ici la présentation de l'expo :
"Un homme sur deux vit en ville aujourd’hui et les citadins seront
encore plus nombreux dans vingt ans ! La ville, lieu d’échanges, de
circulation, de rencontres, lieu d’inspiration urbanistique, lieu de
vie, d’espoir, de construction et de reconstruction… La ville peut
aussi être en crise et source de bruit, de pollution, de violence,
d’exclusion, de mal de vivre… Villes d’hier, d’aujourd’hui et de
demain, tel est le tour d’horizon que propose la Maison de
l’environnement, dans sa nouvelle exposition dédiée à la ville dans
tous ses états. De Babylone à aujourd’hui, suivez la passionnante
aventure de la ville, partez à la découverte des mille et une façons de
l’habiter et de ceux qui la constituent, appréhender ses rythmes et son
fonctionnement. Qu’elle vous soit familière ou non, la ville vous ouvre
ses portes et vous invite à la découverte et à la réflexion."
Ainsi sont exposées des questions-clés pour mieux comprendre la ville en général, des activités ludiques sont également proposées, et le tout est accompagné de photographies d’Aulnaysiens qui nous parlent de leur vie. Un joli tour d'horizon placé sur la plaquette de présentation sous l'auguste talent poétique d'Emile Verhaeren :
Et les langues se dissolvant en une ;
Et la ville comme une main les doigts ouverts,
Se refermant sur l'univers."
(extrait du poème "Le port", recueil "Les villes tentaculaires")
Dans cette veine, poursuivons par ce beau texte d'André Laude, qui portait Aulnay dans son cœur, et dont on vient d'éditer l'œuvre poétique complète :
dans les rues les amants font les soleils
la lumière coule le long des façades
les bourreaux traquent les anges et les merveilles
et pourtant des cœurs battent au secret des pierres
proclamant la puissance des passions dans la noirceur des guerres"
Et vous, comment la vivez-vous, la ville ?...
Jean-Gauthier Quintard