La cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours d’un automobiliste qui affirmait avoir été blessé par l’ouverture « soudaine » d’une barrière de sécurité autoroutière à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) il y a plus de dix ans et qui réclamait en conséquence 243 000 euros de dédommagements à l’État.
Selon lui, dans la nuit du 3 au 4 novembre 2013, cette barrière de la « bretelle située entre les autoroutes A1 et A3 à Aulnay-sous-Bois » s’était en effet « brusquement » ouverte sur le côté gauche de la voie : elle n’était « pas cadenassée ». Elle avait « endommagé le pare-brise et une vitre arrière » de sa voiture de fonction, et ce chef d’entreprise avait lui-même avait subi « une fracture ouverte de la main gauche » qui lui avait valu la pose de broches à l’hôpital Avicenne de Bobigny.(...)
Désavoué le 6 octobre 2022, il s’était donc tourné vers la cour administrative d’appel de Paris. Mais « aucune absence ou défaillance dans le verrouillage de la barrière de sécurité (…) n’ont été relevées le jour de l’accident par les agents d’intervention de la CRS autoroutière nord Île-de-France, ni par les agents de la Direction des routes d’Île-de-France les jours précédents et suivants », objecte à son tour la cour administrative d’appel de Paris dans un arrêt en date du 25 mars 2024 qui vient d’être rendu public.
Source : actu.fr