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Les trois fonctionnaires comparaissent libres. Leurs collègues sont venus en force les soutenir, dont Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP, présente le premier jour du procès. (...)
Pour étayer sa démonstration, elle a fait appel à des spécialistes du maniement du bâton télescopique de défense (BTD). Ils estiment que la sortie de cette longue matraque était « justifiée par la nécessité » et qu’il « fallait maintenir un individu hostile ». Il est donc « conforme à la doctrine d’emploi ». (...)
Pour la défense, c’est du pain bénit. Thibault de Montbrial, conseil de Marc-Antoine C,(...) « Il aurait pu utiliser son BTD en étranglement. Dans la gamme de gestes légitimes, il a fait le choix le moins dangereux », estime-t-il. (...)
Une justification qui fait bondir Antoine Vey, avocat de Théo : « Vous dites que l’on est dans la masse musculaire de la cuisse, alors qu’on se trouve à 10 cm de la zone périanale. L’analyse froide et technique ne résiste pas au choc de deux photos, projetées sur les écrans de la cour d’assises. Celle du caleçon de la victime (...)Des murmures d’effroi se propagent chez les proches de la victime.(...)
Sur son lit d’hôpital, Théo décrira une douleur ressentie de 9 sur une échelle de 10. Il s’est « cru mourir ».
Source : Le Parisien