On peut remercier les professeurs du Lycée Voillaume d’avoir alerté les parents, la population et les médias sur l’état indigne des bâtiments non rénovés du lycée : fenêtres cassées, coupures d’électricité, sanitaires bouchés ; il fait 7° dans le gymnase et 14° dans les classes ! Les élèves s’éclairent avec leur téléphone ! Hallucinant ! Et on n’est pas encore en hiver !
Les journaux et télévisions ont consacré un reportage à ce scandale, déclenchant une vague de déclarations, chacun cherchant des responsables : la députée NUPES et le PCF s’adressent à la Présidente de la Région, Valérie Pécresse, la Région étant responsable des lycées, et au Maire Beschizza.
Celui-ci défend Pécresse, le Ministre Pap N’Diaye « juge la situation intolérable » et annonce sa visite au lycée Voillaume ce mardi matin en compagnie de V. Pécresse.
Mais personne ne désigne le responsable principal : Macron.
C’est lui qui a continué après ses prédécesseurs, à baisser le budget de l’Education nationale, interdisant de financer la construction et l’entretien des lycées. Le budget Macron conduit à fermer 7 lycées dont 5 lycées professionnels à Paris !
Après le démantèlement du bac comme diplôme national, Macron et son gouvernement ont engagé une réforme qui démantèle l’enseignement professionnel et qui livre la jeunesse au patronat
Il a accentué les coups contre l’école en augmentant considérablement le budget de la guerre (44 milliards en 2023) au détriment de l’école, de l’hôpital, des services publics. Et il a annoncé qu’il allait faire voter un budget prévisionnel de 377 milliards pour les cinq prochaines années !
Pour le POID, qui a manifesté contre la guerre samedi 10 décembre à Paris et dans plusieurs dizaines de villes en France, alors que des initiatives contre la guerre avaient lieu dans une vingtaine de pays, il est urgent de confisquer les crédits pour la guerre et de les affecter à l’école et aux services publics.
Le comité local du POID soutiendra toutes les initiatives unitaires des enseignants, parents et de leurs organisations pour exiger du gouvernement les mesures d’urgence pour financer les travaux immédiats de rénovation et permettre aux professeurs et aux élèves de travailler et d’apprendre en toute sécurité.