Au XIXe siècle, les paysans qui venaient vendre leur blé à Paris s'arrêtaient dans ce café lorsque le soleil se levait. Ce café surnommé "Le café des pailleux" existe encore mais ses jours sont comptés.
Plutôt que d'en faire un endroit de rencontre, pourquoi pas un café littéraire ? Il est resté à l'abandon afin que l'on dise "il faut détruire cette verrue" !
Il semble qu'un grand projet urbanistique soit en cours dans ce quartier. Tous ceux qui habiteront ces nouveaux logements, qui auraient pu profiter d'un endroit convivial, n'auront pour culture à proximité que leur télévision ou la programmation du théâtre et cinéma Jacques Prévert.
On peut aussi se poser des questions sur la maison de Jules Princet... Si les promoteurs savent faire de gros efforts financiers, ceux qui devraient protéger notre patrimoine historique ne semblent pas aussi motivés pour faire autant d'efforts.