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Si certains disent "Balayez devant votre porte", la plupart montrent que la municipalité ne donne pas le même service depuis qu'elle a délégué cette prestation à Nicollin. Et, comme le montre cette photo, à certains endroits, pas de locataire ou propriétaire !
L’entretien des espaces publics incombe aux municipalités (article L2212-2 du Code général des collectivités territoriales). Les communes ont en effet pour obligation de s’assurer de l’entretien régulier des trottoirs, rues, quais, places et voies utilisées pour la circulation publique. C’est donc à la mairie d’assurer le nettoyage des feuilles mortes, généralement effectué par des agents des espaces verts. Le même fonctionnement s’applique pour le ramassage de la neige et le dégivrage en hiver.
Mais une jurisprudence administrative donne aux maires la possibilité de prendre des arrêtés municipaux pour contraindre les riverains à nettoyer les trottoirs situés devant leur logement, afin d’assurer la sécurité des passants. Il peut donc s’agir parfois d’une vraie obligation légale, mais celle-ci n’est pas systématique. La législation se fait au cas par cas, en fonction de votre lieu d’habitation. N’hésitez donc pas à vous renseigner auprès de votre mairie.
Source : www.promessedefleurs.com






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Une Réponse à “Les feuilles sur nos trottoirs, la ville fait-elle « son boulot »?”
– Cardio, souplesse, fatigue musculaire… Le ramassage des feuilles mortes peut-il être considéré comme du sport ?
Fatigue musculaire, cardio, souplesse, dépense calorique… Alors que l’automne tapisse d’or et de brun rues et jardins, la collecte des feuilles relève-t-elle de la pratique sportive ? On a testé, souffleur en main.
« Pas besoin de somnifères le soir après les feuilles ! » Pascal, 66 ans, jardinier chez All Garden à Vincennes (Val-de-Marne), certifie que cette collecte est un moment particulièrement énergivore dans les saisons du jardinage. « Le boulot est très complet, on ratisse, on rassemble, on porte… Il arrive qu’on récupère une tonne de feuilles dans la journée. »
Avec la taille des haies et le bêchage, le ramassage est, selon l’expérimenté, le moment le plus physique de l’année. Il aurait pu ajouter la gestion du calendrier : « Si une canicule est intervenue, les arbres perdent des feuilles en fin d’été et on est surchargé de mi-octobre à mi-décembre. Tout le monde nous demande en même temps. »
Souffleur thermique de douze kilos sur le dos
Même écho chez Xavier, responsable du planning pour l’entreprise paysagiste Lelièvre, basée à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) : « Pour que ce soit moins usant et plus efficace, on a beaucoup mécanisé le ramassage. Ça permet d’éviter les TMS (troubles musculo-squelettiques). Mais ça reste usant car ça peut rapidement devenir lourd. Surtout quand le feuillage est mouillé. »
Selon les chiffres de la Direction de la propreté de Paris, 4 500 tonnes sont recueillies chaque année. Certaines feuilles, celles des tilleuls ou cerisiers, sont récupérées pour être compostées (environ 1 900 tonnes). Un humus qualitatif qui servira ensuite pour nourrir les espaces verts de la ville. D’autres, notamment celles des platanes de bord de rue, sont brûlées car côtoyant la chaussée imbibée d’hydrocarbures. Voici pour la stratégie, place au terrain !
Le thermomètre grimpe péniblement à 5 degrés et le soleil néglige la quasi-totalité du jardin où s’affaire Moussa, dépêché par la société Lelièvre. Pas de quoi faire frémir le jardinier de 32 ans qui, ce matin, intervient dans une résidence cossue du XVIe arrondissement de Paris : « S’occuper des feuilles, ça tient chaud ! ». Il peut compter sur ses alliés fidèles qu’il débarque du camion orange : un râteau, un souffleur sur batterie et un autre thermique.
(4 500 tonnes de feuilles sont ramassées chaque année dans la seule ville de Paris.)
Comme tous ses confrères et consoeurs, Moussa a reçu une formation pour garantir sa sécurité et adopter les bons gestes afin de bien gérer son effort. Chaussures de sécurité au pied, casque antibruit sur la tête et souffleur thermique de douze kilos sur le dos, Moussa tourne en cercles et, patiemment, forme des tas. Pour certaines rebelles, c’est le râteau qui est saisi. À le voir évoluer avec aisance, gestes à l’économie, on pense faussement que l’activité n’est pas si éreintante. Après tout, une feuille d’érable ne pèse que 0,5 gramme.
« Le sport m’a fait beaucoup de bien. Quand je prends une machine ou que je soulève les sacs de feuilles, je n’ai pas de difficultés alors que je vois des collègues qui souffrent »
(Moussa, jardinier de 32 ans)
Quand Moussa a commencé, il y a quatre ans, il lui arrivait d’avoir des courbatures ou mal au dos. Tout a changé depuis qu’il s’est astreint à une pratique assidue du sport : musculation trois fois par semaine avec le trio abdos/gainage/squat, et le dimanche quinze kilomètres de course à pied qu’il règle en 1h15 : « Le sport m’a fait beaucoup de bien. Quand je prends une machine ou que je soulève les sacs de feuilles, je n’ai pas de difficultés alors que je vois des collègues qui souffrent. »
Moussa, 32 ans, équipé d’un casque antibruit et d’un souffleur thermique de douze kilos, s’astreint à trois séances de musculation et quinze kilomètres de course par semaine pour éviter douleurs au dos et courbatures.
Le mal des jardiniers, c’est le dos, mis fortement à contribution, notamment quand il faut passer le souffleur une à deux heures de rang. Et Moussa le sait parfaitement : « Après dix ou quinze ans de métier, c’est ce qui coince. Dans la nouvelle génération, on en a conscience, donc on se muscle en dehors du travail. D’ailleurs, je n’étais pas très régulier au début avec la muscu. Comme j’étais crevé le soir, je me disais toujours « je ferai demain ». Mais maintenant, je m’y tiens et je sens que la fatigue disparaît juste après. »
10 sacs de 100 litres en quatre heures
Aujourd’hui, Moussa accumule dix sacs de 100 litres en quatre heures. Pour les soulever, il adopte la posture recommandée : genoux pliés, sac positionné entre les pieds, dos droit et hisse avec les bras. Tiens, exactement la position d’un deadlift au crossfit. Alors, est-ce du sport ? « C’est une activité physique, oui. Mais ça fait travailler différemment le corps que le sport. En revanche, comme on s’active, on a faim pareil après », dit-il en montrant son immense boîte à repas gavée de lentilles au thon.
Et puis, certains aspects rapprochent le ramassage d’une discipline sportive : la vision panoramique est ainsi requise pour repérer les feuilles mouillées qui pourraient faire glisser. Et le mental est indispensable pour supporter celles qui narguent dans les branches, attendant que le matériel soit rangé pour tomber au sol.
« Le souffleur dans le dos, c’est comme un bon gros sac de rando qui rend la marche plus fatigante avec, en plus, un bras qui travaille plus que l’autre comme au tennis. Ratisser sollicite les fessiers, les ischios, les lombaires…
(Nicolas Brunel, coach sportif depuis vingt ans)
En 2024, la revue scientifique Journal of Sport and Health Science publiait l’étude Compendium of physical activities qui analysait l’impact physique de plus de 1 000 activités et sports. Avec, comme unité de mesure, le MET (Metabolic Equivalent of Task). Dans cette étude, ne rien faire correspond à 1 MET et ratisser les feuilles à 4 MET, c’est-à-dire quatre fois plus de dépense, soit une activité modérée. Mais les chercheurs établissent que l’usage d’un outil lourd, comme une souffleuse, requiert 5,8 MET.
(Dans le XVIe arrondissement de Paris. « Il arrive qu’on recueille une tonne de feuilles dans la journée »)
Nicolas Brunel, coach depuis vingt ans et gérant d’ABC coachs sportifs, rebondit : « Le souffleur dans le dos, c’est comme un bon gros sac de rando qui rend la marche plus fatigante avec, en plus, un bras qui travaille plus que l’autre comme au tennis. À côté, ratisser sollicite les fessiers, les ischios, les lombaires… Ça réclame du gainage. Les travaux de jardin font partie des activités pour lesquelles on conseille à nos clients de s’échauffer comme avant un sport. »
Une heure de ratissage : « L’équivalent d’un footing de 45 min à allure modérée »
À notre tour d’expérimenter ! Dans la rue, avec le petit souffleur, on débarbouille le trottoir, on se baisse pour passer sous les voitures et on ajoute de la puissance (trop) pour soulever celles qui sont incrustées à l’asphalte. Enfin, on tente de rassembler les capricieuses en jouant maladroitement avec le vent sous l’oeil hilare de Moussa. Quinze minutes : 150 kcal brûlées.
Nicolas analyse : « Ça me paraît cohérent. J’avais fait le test sur une heure en ratissant et en passant le rotofil sur les bordures. J’avais dépensé 500kcal. C’est l’équivalent d’un footing de 45 minutes à allure modérée. » Avec un désagrément de notre côté : le biceps droit a la tremblote, conséquence de la vibration de l’engin, mais aussi de son poids de 2,5 kg qui, à force de le tenir bras tendu, pèse le centuple. Les feuilles mortes se ramassent à la peine ? Assurément !
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https://www.lequipe.fr/Respire/Va-savoir/Actualites/Le-ramassage-des-feuilles-mortes-est-il-vraiment-du-sport/1611180 (Abonnés)
« Article de Mathieu Rocher publié le 22 novembre 2025 et mis à jour le 23 novembre 2025 »
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