Nouvelles des alentours – lundi 23 décembre 2024

– Pour compléter l’article du Parisien (dont beaucoup ne sont pas abonnés peut-être)

Bobigny : « C’était une belle fête » : le club de Seine-Saint-Denis fier de son parcours en Coupe de France

Et donc concernant le FC93 éliminé de la Coupe de France par l’équipe professionnelle de Ligue 1 le SCO d’Angers hier dimanche 22 décembre au Stade Auguste Delaune à Bobigny

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Attention : com’ en 4 parties pour éviter les problèmes liés à la publication et dûs à la limitation du nombre de caractères par l’éditeur

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– Je ne ferais pas le compte rendu de ce match, mais je voudrais souligner la haute ambition déclarée par son entraineur Mohamed Coulibaly

« Notre objectif est d’offrir à terme à la Seine-Saint-Denis un deuxième club professionnel*** »

***NDMM : L’autre est bien entendu le Red Star de Saint Ouen et non pas la chimère PSG sur la friche PSA qui a traversé l’esprit de notre cher Maire et de façon trop présomptueuse, ce faux projet irréalisable n’est là que pour faire rêver l’électorat afin d’obtenir de leur part un 3ième mandat en tête de notre bôôôôôô et graaaaaaad village, s’il a été jusqu’à là, soit il ne se rend pas compte de l’énormité de la chose, soit il ne se rend pas compte… qu’on est pas des « neuneus » prêt à gober n’importe quoi, alors j’ai une idée plus rationnelle à lui proposer !

Et de plus qui lui sera surement profitable, s’il l’adopte.

– Cela pourrait être alors le précurseur d’un projet qui marquera les esprits, car ici dans le 9-3 tout le monde en est conscient les talents ne manquent pas

– Aulnay sous bois, l’administration Beschizza a toujours voulu briller, être l’astre de la Seine-St Denis, alors l’aubaine lui est donnée, commencer doucement pour finir fort

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Partie 2

– Source : L’Équipe (abonnés)
Par Vincent Marcelin publié le 20 décembre 2024

https://www.lequipe.fr/Football/Article/-c-est-ici-qu-il-y-a-le-meilleur-football-entre-ambition-et-formation-la-seine-saint-denis-a-l-honneur-avec-le-fc-93-et-drancy/1527824

– LE FC 93 AUX PORTES DU HAUT NIVEAU

Dans un froid polaire, une vingtaine de joueurs en survêtement noir et blanc pénètrent sur la pelouse synthétique du stade Auguste-Delaune. Si le nom de l’enceinte située à Bobigny n’a rien à voir avec son homonyme rémoise, les couleurs emblématiques du SCO seront bien représentées, dimanche, lors du déplacement des Angevins sur la pelouse du FC 93. « À domicile, pour moi c’est du 50-50 », affirme sans une once d’ironie Sayon Keita, dépanneur dans le civil, buteur au tour précédent contre le Red Star (2-2, 4-2 aux tirs au but) et qui a déjà disputé en 2015 un 32e de finale face à Evian Thonon-Gaillard (défaite 0-3).

C’était sous les couleurs de l’Académie Football Bobigny, avant la création en 2020 du FC 93, qui réunit les meilleurs joueurs de l’AFB et de deux clubs voisins, Bagnolet Académie et l’USM Gagny. Avec comme ambassadeurs de prestige Odsonne Édouard, attaquant de Leicester qui a débuté à Bobigny avant de passer par le PSG ou le Celtic Glasgow, et le rappeur Sefyu. La confiance à toute épreuve des Balbyniens tient de deux explications majeures : une ambiance bouillonnante en tribunes, où le dirigeant Gokhan Sozdinler enfile sa casquette de speaker – capo – DJ les jours de match, et surtout la dynamique sportive très positive du club, 2e de la poule C de N2.

« Notre objectif est d’offrir à terme à la Seine-Saint-Denis un deuxième club professionnel » Mohamed Coulibaly, entraîneur du FC 93

Plusieurs Franciliens aux carrières professionnelles étoffées ont rejoint le club cette saison. « Le 93 m’a beaucoup donné, confie Younousse Sankharé, repéré par le PSG à 12 ans alors qu’il évoluait à Pierrefitte-sur-Seine. Ça m’a paru logique de revenir pour apporter mon expérience et reprendre du plaisir », complète le double vainqueur de la Coupe de France, sans club depuis une expérience difficile à Giresunspor (Turquie), en 2021-2022. L’international sénégalais (35 ans, 7 sélections) retrouve à Bobigny le goût du jeu, mais également une exigence loin d’être amatrice, en témoigne cette séance collective de renforcement musculaire dans le club-house, où les joueurs enchaînent flexions et soulevers de poids pendant 40 minutes. « Je trouve qu’on travaille plus ici qu’en Premier League, où tout est calculé pour qu’on soit le plus frais possible en match », estime même Bakary Sako (36 ans), ancien de Saint-Etienne (2009-2012 puis 2022) et finaliste de FA Cup avec Crystal Palace en 2016.

Les joueurs s’entraînent quatre fois par semaine sur la pause méridienne, le rêve de faire carrière toujours dans un coin de la tête. « J’ai grandi avec des joueurs qui jouaient en amateur jusqu’à 20 ans avant de percer au plus haut niveau, ça montre que tout reste possible », juge l’entraîneur Mohamed Coulibaly, citant en exemples Riyad Mahrez, Ernest Seka et l’actuel défenseur du Havre Yoann Salmier, qui a débuté en Ligue 1 à 25 ans. Pour les plus jeunes, le chemin le plus court passera peut-être par le FC 93 lui-même.

« Notre objectif est d’offrir à terme à la Seine-Saint-Denis un deuxième club professionnel (avec le Red Star), assume le coach. Ce parcours en Coupe nous fait plaisir, mais on aimerait durer davantage dans le temps », complète-t-il, avec l’espoir qu’affronter l’actuel 15e de Ligue 1 ne sera plus un évènement pour son équipe dans les années à venir.

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Partie 3

– À Drancy, priorité à la formation

À quelques kilomètres de là, c’est avec un tacle les deux pieds décollés que nous accueille le coach des U16 R2 de la JA Drancy. « Vous, je vous en veux. Vous êtes trop durs avec Youssouf [Fofana] ! » lance Saloum Coulibaly dans un grand éclat de rire, en référence aux dernières notes de L’Equipe, qu’il juge sévères à l’encontre de l’international français. L’éducateur de 38 ans a entraîné pendant deux saisons le milieu défensif, relancé par la JAD en 2017 après avoir quitté l’INF Clairefontaine sans club.

« On est content qu’il ait signé au Milan », explique avec un sourire malicieux le président Alain Melaye, au club depuis 70 ans. Par fierté pour le club, mais également car la JAD va prochainement toucher un pourcentage sur le transfert estival de Fofana de Monaco vers les Rossoneri, via le mécanisme de solidarité de la FIFA. Venu voir les U12 du club lors du dernier rassemblement de l’équipe de France, l’ancien de l’ASM est loin d’être un cas isolé, puisque Drancy a formé trois autres internationaux présents à la Coupe du monde 2022 (Raphaël Guerreiro avec le Portugal, Nader Ghandri sous le maillot tunisien et Jean-Pierre Nsamé pour le Cameroun), en plus de l’olympien Jean-Philippe Mateta, médaillé d’argent avec la troupe de Thierry Henry l’été dernier.

– Victoire contre le PSG en U17, qualification pour les play-offs en U19…

Des réussites notamment liées à l’accompagnement approfondi dont bénéficient les jeunes de la JAD : dans le domaine sportif, à l’image des fiches de suivi soigneusement remplies chaque trimestre par le coach des U17 nationaux Smail Belkhedra, et sur le plan éducatif, chaque éducateur recevant les bulletins des joueurs de sa catégorie, en orientant certains jeunes vers le soutien scolaire offert par des bénévoles dans une salle donnant sur le terrain d’entraînement. « La Seine-Saint-Denis, c’est le département où c’est le plus dur de réussir, mais c’est aussi ici qu’il y a le meilleur football, souligne le vice-capitaine Inas Drekovic, 16 ans, assis dans le vestiaire aux carreaux bleu ciel. Je viens d’une petite minorité musulmane en Serbie, où il n’y a pas de joueur professionnel à part Adem Ljajic (passé par la Fiorentina et l’AS Rome), donc ça me motive ». « Tu feras mieux ! » lui répond d’un air de défi son coach, conscient du potentiel du milieu qu’il surnomme « Didier Deschamps » en référence à son important volume de jeu.

Tombeur à domicile du PSG en U17 nationaux mi-novembre (1-0), premier club amateur à atteindre les play-offs en U19 nationaux en 2022, Drancy se trouve plus à la peine en N3, où son équipe première bataille pour le maintien (12e sur 14 dans la poule E). « La fête est un peu gâchée par le Championnat », concède Rani Bekka, entraîneur des attaquants et meilleur buteur de l’histoire de la JAD, qui a disputé en 2011 un 8e de finale perdu 1-0 contre l’OGC Nice. Pas de quoi refroidir le latéral droit Souleymane Fofana, prêt à disputer le « match d’une vie » à Bauer contre Nantes et qui se languissait du duel féroce avec Moses Simon qui l’attendait. Malheureusement, l’ailier nigérian est forfait pour la rencontre, même si ce sont plutôt les Nantais d’un Antoine Kombouaré en sursis qui pourraient le regretter.

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Partie 4 suite et fin

NDMM : Finalement le Red Star a perdu 0-4 et ça s’est mal passé entre les 2 clubs)

https://www.foot-national.com/coupe-de-france/coupe-de-france-la-mairie-de-drancy-detruit-le-fc-nantes-apres-son-choix-de-garder-la-recette-898391

– Ouest France en remet une couche :

Le FC Nantes a brillé sur le terrain, mais l’attitude de son président Waldemar Kita en coulisse laisse à désirer. Le club des canaris n’a pas laissé sa part de recette à son homologue francilien

Nantes, coutumier du fait
Cette attitude a été très largement critiquée par Alain Melaye, le président de la JA Drancy. D’autant plus que son alter ego nantais ne serait même pas venu le saluer à l’issue de la rencontre. « L’attitude de Kita, c’est petit. Cela ne grandit pas l’homme. Quand on est un président d’un grand club comme Nantes on est un grand Monsieur. Je suis persuadé que si nous avions affronté le PSG, Nasser Al-Khelaïfi serait venu nous saluer », s’est-il exprimé de manière désespérée à l’issue de la partie.

Il a ensuite poursuivi : « On va faire un virement aux Nantais de 13 000 € alors que le club a un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour nous, le déplacement au stade Bauer (celui du Red Star) et toutes les dépenses occasionnées vont nous faire un trou de 40 000 €. On va sans doute devoir payer un grand filet de protection au gestionnaire du Red Star car les Ultras Nantais l’ont brûlé après la rencontre. »
Ce n’est pas la première fois que Nantes ne laisse pas sa part de recette à son adversaire amateur, bien que cela ne soit pas une obligation. Cela a déjà été le cas face à Vitré (2019) et Vire, l’an passé

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Je rajoute :

– On voit ici qu’il y a de quoi faire en Seine St Denis, et mieux vaut oublier l’illusion PSG. Bruno Beschizza a des ambitions pour la ville alors qu’il offre au FC 93 (entente entre Bobigny, Bagnolet et Gagny) de quoi grandir au sein de notre département, et d’aider à offrir donc un 2ième grand club pro à notre département, et surtout un stade digne de ce nom, avec un parking ce qui manque à Bobigny

A l’aube peut-être de la création d’une 3ième Ligue Pro (équipes de National 1, dont cette saison 10 clubs ont déjà le statut professionnel : (Châteauroux, Concarneau, Dijon, Le Mans, Nancy, Nîmes, Orléans, Quevilly RM, Sochaux et Valenciennes) et à la veille justement on l’espère de la montée en National 1 (4ième échelon football français) du FC 93, pourquoi ne pas avoir l’ambition de réunir les bonnes volontés, afin de combler les aspirations, le désir de devenir GRAND et PRO, en y joignant outre Aulnay par sa disponibilité de plusieurs hectares, Drancy (National 3), qui a eu son heure de gloire en 2017-2018, en effet le club à cette date avait été promu en National 1 pour la première fois de son histoire tout en étant sacré champion de France de National 2) et le Blanc Mesnil (lui aussi très proche il fut un temps du National 2 – en 2017-2019), on a les infrastructures pour cela.

Oui ici c’est l’endroit idéal pas pour le PSG, mais pour un grand club en Seine St Denis, un des départements dont on dit un des plus pauvres de France, qui a besoin de se montrer et de prouver qu’il a les moyens de ses ambitions, et qu’il peut réussir.

Ceci n’est pas irréalisable, en France en effet beaucoup de villes ou de villages se regroupent pour former des associations sportives capables d’évoluer dans les niveaux les plus hauts, et pas seulement au football. Alors pourquoi pas nous dans le 9-3 !

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« Même chez les moins bons, l’union fait la force »
Iliade d’Homère au chant XIII

#EnsembleContinuonsDeFaireDeGrandesChosesPourNotreDépartement

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