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L’ex-dir’cab de Bruno Beschizza est définitivement condamné à six mois de prison ferme dans l’affaire Bygmalion

14 février, 2024 à 15:43 | Posté par

Condamnation ferme

Pierre Chassat, l'ex-directeur de cabinet du maire d'Aulnay-sous-Bois, a aujourd'hui été fixé sur son sort par la cour d'appel du tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des folles factures de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012. Selon Le Monde, il vient d'être condamné à deux ans de prison dont six mois ferme et cinq ans d'inéligibilité. La cour d'appel a été un peu moins sévère que le Tribunal en première instance qui l'avait condamné à trois ans de prison avec sursis dont un an ferme. Sa condamnation est désormais définitive même s'il lui reste la possibilité technique du pourvoi en Cassation.

Les sulfureux collaborateurs de Bruno Beschizza

Bruno Beschizza avait délibérément embauché cet ancien bras droit de Patrick Balkany, connaissant les affaires judiciaire dont il était mêlé et avait même renouvelé sa confiance à Pierre Chassat lors de sa condamnation en première instance . D’autres enquêtes judiciaires ont aussi porté sur un autre membre du sulfureux cabinet du maire d’Aulnay-sous-Bois : Naguib Benlarbi. La justice a enquêté dans trois affaires de corruption supposée que nous avons détaillé ici. D'après Naguib Benlarbi, toujours collaborateur de Bruno Beschizza, ces enquêtes n'auraient donné lieu à aucune poursuite.

Le grand écart de Bruno Beschizza face aux "voyous"

Paradoxalement, le maire d'Aulnay qualifie parfois la justice de "laxiste" et assume privilégier "la victime au voyou en dénonçant la culture de l'excuse". Le premier décembre dernier sur BFM TV il avait renouvelé ce genre de propos : "Les voyous se sentent en totale impunité. (...) Des personnes ont été condamnées et je n'ai pas vu le début d'application des peines.(...) Ce que nous demandons, ce sont des peines immédiates, effectives et exemplaires. (...) la Justice est aujourd'hui noyée".

Dans cette vidéo le maire d'Aulnay se plaint aussi de la non réponse de la justice face à des individus ayant fait des menaces de mort. Rappelons que Bruno Beschizza avait refusé de sanctionner ses proches collaborateurs qui avaient menacé de mort et agressé votre serviteur (procédure en cours) et tenté de faire taire les critiques.

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