Photo : Le Parisien
Ces derniers mois, Ahmed Laouedj assurait à qui voulait l’entendre qu’il était en mesure de décrocher un siège à la chambre haute du Parlement. Son résultat modique aux élections sénatoriales de 2017 (76 voix, 3,48 %) invitait à relativiser cette conviction maintes fois répétée. Ce dimanche, il est pourtant parvenu à tripler le score obtenu il y a six ans (253 voix, 10,81 %). (...)
« Personne ne m’attendait, concède l’intéressé, qui tablait même sur 25 bulletins de plus pour sa liste selon ses derniers calculs. Il y a six ans, les écuries politiques verrouillaient encore leur majorité. Aujourd’hui, vous avez parmi les élus des citoyens engagés ou des gens qui ne sont pas ou plus encartés. Ils sont libres de penser, et ils ne sont pas forcément d’accord avec leur maire. »(...)
Certains se sont fait élire avec une majorité de droite pour des raisons locales mais ont un ADN de gauche », explique le néo-sénateur.
Source : Le Parisien