Nous vous en informions dès le 24 juillet. Si ce mouvement de grogne commence à s’essouffler, la mobilisation pourrait repartir ce jeudi 3 août.
Dans les commissariats, les fonctionnaires se cantonnent au service minimum, en lieu et place de la grève qui leur est interdite. « Nous ne sortons que sur les appels police secours, explique l’un d’eux. Nous ne faisons plus d’initiative. » Cela se ressent notamment sur les missions « stups ». « Il n’y a plus de contrôle sur les points de deal », explique Sébastien Agrebi. Les services judiciaires, de fait, fonctionnent aussi au ralenti.
À cela se sont ajoutés des arrêts maladie en cascade, des CMO — congé maladie ordinaire — dans le jargon policier. Une véritable épidémie s’est ainsi abattue sur les effectifs.(...)
Le policier marseillais a fait appel de son placement en détention. La décision, qui pourrait marquer un tournant dans la mobilisation, sera rendue ce jeudi 3 août.