La dernière nuit a été très intense pour la municipalité et la police locale. Bruno Beschizza s'est exprimé sur France Bleu, mais Le Parisien nous en dit plus, extraits :
À l’hôtel de ville d’Aulnay-sous-Bois, ce vendredi matin, les réunions de crise s’enchaînent, souffle un membre du cabinet du maire qui, en 48 heures, n’a dormi que cinq heures.(...)
Le Raid y a été déployé dans la nuit de jeudi à ce vendredi, et la préfecture de police de Paris y a envoyé un drone pour survoler le théâtre des affrontements.(...)
« Jusqu’à cent cinquante personnes ont tenté d’attaquer le poste de la police municipale (PM), assure un agent présent au cœur des affrontements. Nous avons reçu une pluie de gros pavés, des tirs tendus de mortier, des cocktails Molotov pendant cinq à sept minutes non-stop. »(...)
Mais même en 2005, lors de l’embrasement des banlieues après les décès de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois, « Aulnay-sous-Bois n’avait pas connu des violences d’une telle intensité, estime un policier. (...)
Hier (dans la nuit de jeudi à vendredi), ils venaient pour tuer des policiers. » La « municipale » a tenu bon. Pour ce professionnel, ce n’est qu’un répit : « Ce qu’ils veulent, c’est cramer le poste. »
2 Réponses à “« Ce qu’ils veulent, c’est cramer le poste » : à Aulnay, les émeutiers ciblent caméras et policiers”
L’esprit village où il fait si bon vivre !
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Attaque inexcusable.
On peut néanmoins tenter d’en expliquer les ressorts.
À force de jouer aux cowboys, les gardes-champêtres faisant fi de l’esprit village, finissent par énerver les indiens qui rêvent de leur Little Big Horn!
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