La pandémie de Covid-19 a aggravé les inégalités territoriales. D’après un récent rapport de l’Observatoire régional de santé (ORS) de l’Institut Paris Région, l’espérance de vie dégringole de 1,4 an pour les femmes, et de 1,8 an chez les hommes.(...)
« Jusqu’en 2019, l’Île-de-France était la région de France métropolitaine avec la plus forte espérance de vie (81,4 ans pour les hommes, 86,1 pour les femmes, contre 79,7 et 85,7 ans en France), mais elle a aussi été la région la plus impactée par l’épidémie de Covid », prévient Isabelle Grémy, directrice de l’ORS, médecin épidémiologiste, en santé maternelle et infantile.(...)
« Les différences s’accentuent à mesure que l’on analyse à l’échelle des intercommunalités ou des cantons », relève Isabelle Grémy. Les hommes en Seine-Saint-Denis vivent en moyenne 3,9 années de moins que leurs voisins des Hauts-de-Seine. L’écart s’est creusé, il était de 2,6 ans en 2019.
Citation : Le parisien
Dans notre département, l'espérance de vie en 2019 était de 85,1 ans pour les femmes et de 79,9 ans pour les hommes, il est passé un an après avec l'apparition du covid à 83,6 ans pour les femmes et 77,4 ans pour les hommes.
Cette étude montre aussi que la mortalité infantile remonte depuis 2010 ainsi que les épisodes dépressifs, surtout chez les 18-24 ans.
La précarité grandissante amène certaines personnes à reporter ou renoncer à se faire soigner. Leur nombre est bien sûr plus important dans les départements les plus défavorisés dont le nôtre.