Il était parti voter, il est ressorti du commissariat avec dix jours d’ITT (incapacité temporaire de travail). (...)
Les faits remontent au 28 juin 2020, jour d’élection municipale. Alors que la victime se rendait au bureau de vote à Sevran, des policiers en patrouille, ont décidé de la contrôler alors que sa voiture était garée en double-file. Après une vérification d’identité, l’homme est conduit au commissariat pour vérifier des fiches d’infractions, qui se révéleront être caduques. 45 minutes après, il était libéré.
Mais alors qu’il s’apprêtait à quitter le poste de police, l’homme, « agacé par le temps perdu », insultait les policiers « dans sa barbe ». L’insulte de trop pour un des gardiens de la paix prévenu, qui décidait de l’interpeller pour outrage à agent. De son interpellation, il est ressorti avec plusieurs ecchymoses et des plaies, dont une au niveau du pénis.(...)
« Le comportement de la victime n’a pas été exemplaire..... Il y avait peut-être d’autres moyens pour désamorcer le conflit », a plaidé le procureur.
Il a requis six mois de prison avec sursis et un an d’interdiction professionnelle pour le premier policier et le policier auteur des coups de poing. Pour le troisième policier, à l’origine des coups de taser, il a requis trois mois de prison avec sursis assortis de quatre mois d’interdiction professionnelle.(...)
Le délibéré sera rendu le 17 février 2022.
Source: actu.fr
Justice, Seine-Saint-Denis
10 janvier, 2022 à 9:42 | Posté par Jean-Louis Karkides
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