Un pas vers l'agriculture locale mas pas un mot sur le Triangle de Gonesse
Ce mercredi, la Ville de Paris dévoile l’ensemble des 35 sites concernés par l’appel à projets Parisculteurs.(...)
Mais pour cette nouvelle saison, deux axes forts ont été choisis par Audrey Pulvar, adjointe en charge de l'alimentation durable, de l'agriculture et des circuits courts à la mairie de Paris.(...)
L'édition 2021 de Parisculteurs — du moins les 35 sites retenus par la Ville de Paris pour les appels à projets dans la capitale (18 lieux) et en banlieue (9 en Seine-Saint-Denis, 3 dans le Val-de-Marne, 3 en Yvelines, 1 en Essonne et 1 en Seine-et-Marne) — sera dévoilée ce mercredi.(...)
« Ces appels à projets doivent nous permettre de lutter contre la précarité et mettre en place un écosystème autour de ces installations d'agriculture urbaine. Parisculteurs doit s'intégrer dans les quartiers et profiter aux habitants de ces quartiers, faire partie de la vie des riverains. »
L'adjointe d' Anne Hidalgo (PS) enfonce le clou et va plus loin encore sur les objectifs de cette agriculture d'un nouveau genre. « Nous sommes à 53,7 % d'alimentation bio et durable pour la restauration collective parisienne (NDLR : écoles, Ehpad…) et les produits viennent d'un rayon de 650 km autour de Paris. Anne Hidalgo m'a fixé un objectif sous cette mandature : arriver à 100 % et à un approvisionnement à 250 km maximum. Pour réussir, il faut donc transformer l'agriculture francilienne, accroître le nombre d'exploitations et avoir plus de diversité dans les types de cultures.
Extraits d'un article du Parisien
Faire de l'agriculture urbaine au Parc de Sevran ou au Sausset, pourquoi pas? Mais c'est sur les terres de Gonesse que sont les hectares et la richesse d'une agriculture locale.