Covid-19, Education

Covid-19, parents et enseignants en colère contre le non-remplacement des professeurs

4 mars, 2021 à 16:16 | Posté par

Primaire ou secondaire, le même constat

Lycée Jean Zay, photo d'illustration

Tiirés de deux articles du Parisien, voici un résumé d'une situation bien préoccupante.

Primaire:

Elle a le sentiment de les avoir abandonnés. Et s'inquiète pour les plus fragiles d'entre eux. Après plus de deux mois de remplacement effectué au sein d'une classe de l'Essonne, Carole (le prénom a été modifié) a été contrainte de dire adieu à ses élèves.(...)

L'Essonne ne fait pas figure d'exception. En Seine-Saint-Denis, 250 contractuels ont fait partie de la « brigade Covid » du 4 janvier au 12 février. Dans le Val-de-Marne, c'est une cinquantaine de contractuels qui ont vu leur contrat prendre fin le 28 février. Des départs qui ont mis une belle pagaille.(...)

« Le ministère n'a rien anticipé », s'agace Caroline Marchand, cosecrétaire du SNUIPP-FSU 93, syndicat des professeurs du 1er degré. Et pourtant, l'alerte avait été lancée dès décembre par la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). (...)

Beaucoup, au vu de la situation sanitaire, étaient persuadés que leur contrat serait prolongé. « Je n'ai même pas prévenu les parents, culpabilise Carole. Certains élèves étaient inquiets de ne pas me retrouver à la rentrée. Je leur ai dit de ne pas s'en faire. J'ai l'impression de leur avoir menti... Dans ma tête, c'était évident que j'allais être renouvelée. L'enseignant que je remplaçais ne reviendra pas. Je n'avais pas imaginé qu'on pourrait se débarrasser de moi comme ça. »

Secondaire:

« Prof absent ». Cette inscription rouge, Sylvie (le prénom a été modifié), mère de famille, la redoute. Pas une semaine ne passe depuis le début de l'année, sans que cette mention n'apparaisse sur l'emploi du temps en ligne de son fils Marc (le prénom a été modifié), 14 ans, en 3e au collège Marie-Curie, à Paris (18e). (...)

Si la question du non-remplacement des professeurs est « un problème structurel récurrent », déplore Rodrigo Arenas, coprésident de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), elle s'est accentuée cette année avec la crise sanitaire. « Le Covid fait plus de mal, abonde Florence, professeure et militante du syndicat CGT éducation. Il y a des enseignants malades, d'autres vulnérables, des cas contacts... » Toute l'Île-de-France est touchée.(...)

Pour Rodrigo Arenas, la solution existe : « Il faut embaucher autant que besoin. L'Education nationale le sait mais ne le fait pas, or on sait que l'école est malade du non-remplacement de professeurs. 

Extraits de deux articles du Parisien

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