A O'Parinor comme à Noisy-le-Grand
« Regardez, on est samedi matin et à cette heure, il devrait y avoir la queue… Là, il n'y a personne… » Michael Angel, propriétaire de la pharmacie des Arcades, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), multiplie les lapsus en parlant d'un « troisième confinement ».
Il fait partie de ces pharmaciens qui continuent à exercer, partout en France, dans des centres commerciaux fermés depuis les annonces du Premier ministre Jean Castex le 29 janvier, ciblant les surfaces non-alimentaires de plus de 20000 mètres carrés pour limiter la propagation du Covid-19.(...)
"Nous, on est les seuls indépendants à travailler et c'est une situation extrêmement violente, alerte le pharmacien. Quand le centre a été fermé, on est passé de 1500 clients par jour à 500. Dès le lundi, c'était -60 % de fréquentation, voire -70 %. "(...)
Les plus touchés se sont regroupés de manière informelle via un fil WhatsApp, où ils échangent afin de préparer la riposte. Une dizaine d'entre eux a déjà saisi un avocat pour négocier avec les services de l'Etat.(...)
« Ceux qui sont fermés y ont droit, et l'Etat envisage la prise en charge de leurs loyers, observe-t-il. A nous, qui sommes obligés d'être ouverts car notre profession est réglementée, personne ne nous répond. »
extrait d'un article du Parisien
A O'Parinor, seuls Carrefour et la boulangerie restent ouverts ainsi que deux restaurants en vente à emporter.