Communiqué de presse du Collectif Pour le Triangle de Gonesse du 15 février 2021:
Mercredi 17 février à 9 h Au Tribunal judiciaire de Pontoise en soutien au CPTG et à son président Bernard LOUP, attaqués en justice pour leur soutien à la ZAD de Gonesse
Valérie Pécresse, en tant que présidente de l’EPFIF (Établissement Public Foncier d’Île-de-France), a porté plainte contre le CPTG et son président, Bernard Loup (à titre personnel) pour leur soutien à l’occupation d’un terrain appartenant à l’EPFIF où s’est installée la ZAD de Gonesse.
Elle demande au tribunal « d’ordonner l’expulsion immédiate et sans délai de M. Bernard LOUP et de l’Association « Collectif pour le Triangle de Gonesse » dès le prononcé de l’ordonnance à intervenir, et ce sous astreinte de 800 € pour chacun d’eux par jour de retard »
A travers cette action en justice, elle vise à casser la dynamique qui s’est créée pour défendre les terres agricoles du Triangle de Gonesse, contre le début des travaux de création de la gare en plein champ, destinée à l’origine à desservir le méga complexe de loisirs et de commerce EuropaCity. Ce projet a été abandonné par le gouvernement en novembre 2019, mais ni l’État ni la Région ne veulent y renoncer.
Depuis une dizaine d’année, le CPTG se bat pour la préservation de ces terres agricoles d’une très grande fertilité. Il a organisé des pétitions, des rassemblements de près de 1 000 personnes chaque année, des rencontres avec des élu‧es pour présenter ses arguments, a organisé une marche rassemblant plus de 2000 personnes de Gonesse à Matignon en octobre 2019… et même un rassemblement de plus de 500 personnes le 17 janvier dernier, malgré le froid, la neige et la boue… rien n’y a fait…
La ZAD de Gonesse ne vise qu’à obtenir du gouvernement l’abandon définitif de ce projet de gare, complètement inutile par rapport aux besoins des habitant·es du territoire qui réclament que les centaines de millions fléchés sur la desserte du Triangle, soient réorientés vers l’amélioration de leurs transports du quotidien (RER D, Tram 5 prolongé jusqu’à Villiers-le-Bel, augmentation de l’offre de dessertes de bus…).
Si le gouvernement annonce l’annulation de cette gare inutile, et le maintien du Triangle de Gonesse en agriculture, le terrain actuellement occupé par les militant·es sera immédiatement libéré. La décision est dans les mains du gouvernement !
En attendant cette décision, le CPTG et ses soutiens appellent tous ceux et toutes celles qui veulent protéger l’agriculture sur le triangle de Gonesse
à venir apporter leur soutien à son collectif et à son présidentLe Mercredi 17 février à partir de 9 h devant le Tribunal judiciaire de Pontoise 3 rue Victor Hugo
MAJ le 16/02/2021 : Mise à jour du communiqué avec la dernière version