Un aveu d'impuissance ou d'abus de notre police?
En 2015, Le terme "NO GO ZONE" était apparu après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier 2015. Un journaliste britannique était passé sur Fox News pour expliquer que des villes anglaises (comme Birmingham) et des quartiers parisiens (Belleville, la Goutte-d’Or) étaient « totalement musulmans » et que la police et « les non-musulmans n’y vont tout simplement pas ». Ces endroits étaient des « no-go zones », nous expliquait-il. (...)
NDLR: Ce terme s'est étendu à la difficulté de gérer certains quartiers
Sur la carte, plusieurs villes de la petite couronne (Bobigny, Aulnay-sous-Bois, Bondy, Epinay) où des voitures ont effectivement été brûlées, des magasins détruits et des policiers attaqués lors de manifestations contre les violences policières ayant dégénéré.
Source: lemonde.fr
Entre le contrôle au faciès et l'arrêt du contrôle d'identité, n'y a t'il pas une simple logique de controler simplement lorsqu'un individu pose problème? Si une telle mesure est demandée par la défenseure des droits, c'est qu'il n' y a plus confiance dans notre police. Toutes les bavures, la destruction de la police de proximité amène à ce genre d'absurdité. Nous payons aujourd'hui ce que certains ont voulu éviter y compris dans notre ville qui n'a jamais aidé ceux qui luttaient pour un rapprochement entre policiers et citoyens.
«Est-ce qu'on ne pourrait pas expérimenter l'arrêt du contrôle d'identité ?» s'est interrogée la défenseure des droits , Claire Hédon, vendredi 12 février sur France Info . «Dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable», ajoutait-elle. Estimant que «dans 95 % des cas les contrôles d'identité ne donnent rien», Claire Hédon exprimait son souhait de créer «des zones sans contrôle d'identité».
Cette proposition fait bondir les syndicats de police. «La prochaine fois que les policiers croiseront une bande en route pour une expédition punitive armée, ils détourneront le regard ? Le défenseur des droits est définitivement hors sol et vit dans un monde parallèle de bobos», a tweeté vendredi soir le syndicat Synergie-Officiers.(...)
Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a lui ironisé sur la création de «fan zones pour les délinquants», qu'il faudra «baliser pour que les honnêtes citoyens n'y entrent pas».(...)
Source: lefigaro.fr