Une « injustice sur fond de crise du Covid-19 », jure sa mère, qui « soulève le problème de la prise en charge des autistes dans les écoles traditionnelles ». Elle affirme que « rien » n'a été fait pour empêcher de « mettre son fils en échec »
« Fin octobre, j'ai été prévenue que mon fils présentait des problèmes d'apprentissage et de comportement. Soit. J'ai proposé des solutions, comme expliquer à la maîtresse qu'il fallait travailler avec des renforçateurs (NDLR : un objet utilisé comme stimulus). J'ai même proposé d'être moi-même l'auxiliaire de vie scolaire (AVS) de mon fils ! Mais tout a été refusé », développe-t-elle.
Un mois plus tard, une nouvelle réunion est organisée, début décembre. Cette fois-ci, pour lui expliquer que son fils, qui ne porte pas de masque par dérogation médicale, cracherait sur les autres enfants.
Etrange, selon Zaineb. « Aucun des professionnels, psychologue et orthophoniste, qui voient mon fils n'ont eu affaire à ça. Mais si c'est exact, c'est que cela traduit une mauvaise prise en charge », tacle encore Zaineb. Qui propose alors de fournir un plexiglas à installer autour de la table de son fils, et de mettre en place une distanciation sociale lors de la récréation. Rien n'y fait : « Ils refusent tout ! »(...)
Ainsi, ce jeudi, l'inspection académique a proposé d'inscrire Ilyès dans une autre école de la ville, et ce, à partir de janvier. Un « nouveau départ », se félicite sa maman.
Extraits d'un article du Parisien
Le problème de l'intégration des enfants autistes est vaste, quelquefois mal géré et dépend souvent des différents intervenants. Expérience vécu en tant que professionnel et grand-père d'un enfant autiste qui en changeant d'école a trouvé un lieu accueillant.
Cet enfant avait-il une AVS (Auxilliaire de Vie Scolaire) pour l'accompagner et faire le lien avec le personnel enseignant?
Rappelons qu'une association "Cap Handi' Kids", mal vu par la municipalité qui refuse de lui louer un local est sur notre ville un soutien pour les parents d'enfants autistes.