Commerces, Covid-19

Le grand flou dans les rayons des hypermarchés, exemple le Lidl d’Aulnay

2 novembre, 2020 à 21:54 | Posté par

Quels produits resteront en vente dans les grandes surfaces ? Les vendeurs étaient bien en peine de répondre ce lundi

Le rayon vêtements et jouets du Lidl d’Aulnay-sous-Bois, ce lundi 2 novembre. Avant la fermeture de ces rayons dits non essentiels, les clients en profitent./ LP/Thomas Poupeau 

D'autres emplettes que le PQ et les pâtes...

Lidl d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), au cœur du quartier populaire de la cité de l'Europe. Fadila tâte les vêtements pour enfants. « Comme je ne pourrai pas en acheter avant un mois minimum (NDLR : le confinement doit durer quatre semaines, renouvelables), je prends mes précautions », explique la quadragénaire. Qui râle contre la décision du gouvernement de supprimer les rayons dits « non-essentiels » : « Franchement, ils auraient dû durcir les règles sanitaires, la distanciation sociale, et rouvrir les petits commerces, plutôt que de tout fermer ! On se retrouve à faire les choses dans l'urgence… »

Devant le bac à chaussures, c'est aussi le branle-bas de combat. Lidl vient de recevoir une cargaison d'articles de ski. « Je prends trois paires d'après-ski pour mes enfants : ils n'ont pour l'instant que leurs chaussures d'été, alors qu'il commence à faire froid et à pleuvoir. Et je ne sais pas quand on pourra retrouver des chaussures dans les magasins », sourit Kamel.

Dans le rayon voisin, dédié aux jouets, un jeune homme s'agace au téléphone. « Mais maman, c'est son anniversaire la semaine prochaine. Je n'ai rien eu le temps d'acheter, je fais ça en vitesse. Je prendrai ce qu'il reste, demain, c'est trop tard », râle-t-il, à l'adresse de son interlocutrice. Ce sera une bande dessinée et un jeu de briques à construire. « J'aurais voulu faire mieux mais Jean Castex m'a pris de court », rigole le jeune homme, ses deux présents sous le bras.(...)

Au Lidl d'Aulnay-sous-Bois aussi, les employés répondent au doigt mouillé. « Si vous avez des piles à acheter, c'est maintenant », glisse l'un. « Euh non, elles seront toujours en vente côté caisses », répond une autre. Une troisième ajoute à l'adresse de sa collègue : « On reçoit des bâches noires pour couvrir ce qui ne se vendra plus. On les met dès ce soir (NDLR : lundi) ou mardi ? »

Extraits d'un article du Parisien

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