Le Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) du 93 fonctionne depuis lundi avec une équipe en moins, sur fond de Covid.
En Seine-Saint-Denis, faute d'infirmiers et d'ambulanciers disponibles, une « ligne » du Service médical d'urgence et de réanimation (SMUR) est restée fermée lundi et mardi.(...)
Dans un communiqué, le syndicat Sud Santé décrit un service « soumis à rude tension », sous le coup de « réorganisations imposées unilatéralement […], perte de sens du travail, sous-effectif structurel, épuisement des équipes… »(...)
Quoi qu'il en soit, cette « fermeture de ligne » a eu des répercussions sur tout le maillage départemental du SMUR, essentiellement dédié à la prise en charge d'urgences vitales avec cinq équipes dites « primaires », basées dans les hôpitaux de Bobigny, Montfermeil, Aulnay, et Saint-Denis. Il a fallu assurer les transferts de patients avec d'autres équipes.(...)
« C'est comme si on fermait des lits de réanimation parce qu'on n'a pas assez d'infirmières », compare Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l'hôpital Avicenne (Bobigny) et directeur du Samu 93. Or, souligne-t-il, certaines circonstances exigent de mobiliser toutes les équipes de ce service d'urgence. « Samedi dernier, à Noisy-le-Sec, il y avait quatre enfants et une femme en arrêt cardiaque. Nous avions besoin de tous nos SMUR! », rappelle-t-il, en évoquant la terrible tuerie survenue dans un quartier pavillonnaire.(...)
L'hôpital pourrait recourir à de la sous-traitance pour rouvrir la « ligne » fermée ces derniers jours.
Extraits d'un article du Parisien