Nous pourrions l'être vu l'utilisation des caméras
La Cnil, le gardien de la vie privée des Français, a enjoint à quatre communes françaises de mettre fin aux systèmes de verbalisation automatique par reconnaissance des plaques d’immatriculation, a-t-elle indiqué mardi 25 août. La Cnil n’a pas souhaité rendre public le nom des communes concernées.
« Dans le cadre d’une campagne de contrôles sur place, la Cnil a pu constater qu’un nombre croissant de collectivités souhaitait automatiser le processus de verbalisation des infractions qu’elles sont autorisées à constater sur le territoire de leur commune (par exemple les règles relatives au stationnement gênant des véhicules sur la voie publique) », indique l’institution.
Mais ces systèmes de sanction sans intervention humaine, via photo et lecture automatiques des plaques d’immatriculation, ne sont possibles que pour les entorses au stationnement payant (non-paiement ou dépassement du temps autorisé), rappelle la Cnil.
Extrait d'un article de ouest-france.fr
Or les caméras de notre ville font plus que de s'occuper des entorses au stationnement comme en atteste cet article du Parisien, extraits:
« Il s'agit pour nos agents chargés de regarder les images de vidéosurveillance de relever les infractions autour de ces sites, aux heures de pointe, sur des horaires très précis », explique encore Séverine Maroun.
Délits retenus : refus de priorité à un piéton engagé sur le passage piéton, qui peut aboutir au retrait de six points sur le permis, mais aussi stationnement gênant ou indu sur emplacement handicapé, qui entraînent des amendes de 135€.
Pour la CNIL, ces verbalisations sont "« susceptibles de révéler des informations détaillées de la vie privée des individus, et remettent en cause la possibilité offerte aux citoyens, sauf justification particulière, de circuler dans l’espace public de manière anonyme »
Entre besoin de faire respecter la loi et protection de la vie privée, rien ne vaut la présence de policiers municipaux ou nationaux.