Après l'annulation du projer Europacity, les porteurs du projet CARMA ont invité des opérateurs de l’économie sociale et solidaire et des membres d’associations écologistes à rechercher un projet alternatif.
Il n'a rien annoncé, ni dévoilé ses intentions. « Mais on connaît un peu mieux sa mission. C'est déjà ça », se félicite Valérie. Francis Rol-Tanguy, chargé par le gouvernement de trouver un projet alternatif pour l'est du Val-d'Oise après l'abandon d'EuropaCity, a pris pour la première fois la parole devant les habitants, mercredi soir.
Le fils du résistant communiste Henri Rol-Tanguy a expliqué sa mission. « L'essentiel consiste à être à l'écoute des habitants, des élus et des porteurs de projet. Je l'ai acceptée car j'estime que l'abandon d'EuropaCity était une bonne décision, a-t-il affirmé, sous des applaudissements nourris. Je ne suis pas le décideur, je proposerai des scénarios. »
Le chargé de mission a, aussi, partiellement répondu à des interrogations des habitants. Certains affirmant leur envie de voir l'agriculture biologique favorisée pour « fournir les écoles locales », d'autres fustigeant la ligne 17 du Grand Paris Express et sa gare « au milieu des champs », qui pourrait voir le jour en 2030 et chère aux élus locaux.
« Les transports dans l'est du Val-d'Oise font partie de ma mission. La ligne 17 a été créée dans un cadre législatif, il faut respecter la loi, ou engager un débat au parlement, a-t-il rappelé.
Extrait d'un article du Parisien
Pour le projet CARMA, tout reste possible:
Des pistes se dessinent pour ces terres agricoles, parmi les plus fertiles d’Europe, et pour la Plaine de France, située à seulement 15 kilomètres au nord de Paris. Pour CARMA, ces terres qui ne peuvent pas accueillir de logements en raison de leur situation dans une zone d’exposition au bruit, auraient vocation à devenir un lieu d’accueil d’un futur pôle d’excellence tourné vers la santé alimentaire et les métiers d’avenir de l’économie circulaire en agriculture.
Plusieurs participants ont souligné que les champs du Triangle de Gonesse pourraient, dans un proche avenir, fournir la restauration collective, notamment les cantines scolaires, concernées par la loi sur l’alimentation qui prévoit que 50% des produits seront bio et labellisés d’ici à 2022. L’hypothèse d’une relance de la filière horticole régionale, en tablant sur la demande nouvelle des particuliers pour des fleurs de saison et l’importance des programmes d’introduction de la nature en ville, a également été avancée. En insistant sur la possibilité pour les collectivités d’encourager les productions locales.