Enfance, Faits divers, Justice

La colère des parents d’Asmaa, morte noyée à la base de loisirs de Buthiers [MAJ]

18 décembre, 2019 à 9:27 | Posté par
Aulnay, ce mardi 17 décembre. Abdoul-Wahab Samassa, est le papa d’Asmaa, morte noyée à 9 ans lors d’une sortie encadrée par l’Ifac. LP/Thomas Poupeau

 « Un bonheur, un sourire magnifique », arraché à ses parents, ses deux frères et sa petite sœur, le jeudi 19 juillet 2018 : Asmaa s'est noyée à la base de loisirs de Buthiers (Seine-et-Marne), au cours d'une sortie avec le centre de loisirs, encadrée par l'Ifac, association chargée par la municipalité d'Aulnay-sous-Bois de gérer les activités périscolaires... Abdoul-Wahab et Marietou, ses parents, ont déposé plainte contre X pour homicide involontaire. L'audience se tient ce mercredi, au tribunal correctionnel de Fontainebleau (Seine-et-Marne).

Le samedi, les médecins annoncent à ses parents que le cerveau est « irrémédiablement détruit ». Abdoul-Wahab et Marietou donnent leur feu vert pour « la débrancher ». Et depuis, ils vivent un cauchemar, avec le sentiment que des responsables n'assument pas.

« L'Ifac a dépêché un cadre à l'hôpital, mais il n'est resté que quelques heures, et n'a rien fait pour nous. Idem pour la mairie : le maire et sa première adjointe ont appelé pour présenter leurs condoléances… mais c'est tout : on s'est débrouillé seuls pour les démarches », enrage le couple... Pire : trois jours après le drame, l'Ifac publie un communiqué pour expliquer qu'Asmaa a succombé à… un malaise. « Notre fille n'a pas fait un malaise ! Elle est morte parce que les adultes chargés de la surveiller ne l'ont pas fait. On leur a confié notre fille vivante, ils nous l'ont rendue morte tonne Abdoul-Wahab. Notre vie est brisée.

Contactés, les avocats de l'Ifac n'ont pas donné suite à notre sollicitation.

Extrait d'un article du Parisien

MAJ à 23h:  le ministère public a requis des peines de trois ans de prison avec sursis pour cinq des prévenus et l'interdiction d'exercer une activité en relation avec les mineurs. Il a en revanche souhaité la relaxe des trois autres. Le jugement devait être mis en délibéré.

Les commentaires sont fermés.