Dali Misha Touré, 25 ans, étudiante en psychothérapie et écrivaine, a déjà signé quatre romans. Parmi eux, Cicatrices, le premier publié récemment à compte d’éditeur. C’est le récit sensible au ton enfantin d’une adolescente incomprise par sa propre famille, au sein d’un foyer polygame quelque part en banlieue parisienne, et qui trouve refuge dans les mots. Rencontre:
... Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, c’est la ville d’enfance de l’écrivaine, celle où elle habite toujours... Cicatrices, son deuxième roman, écrit et auto-édité alors qu’elle n’avait que 15 ans, ressort aujourd’hui, dix ans plus tard. Marie Hermann, des éditions Hors d’atteinte est tombée dessus en octobre 2017 lors d’un trajet en train Marseille-Paris. Arrivée à destination, l’éditrice rencontre Dali Misha Touré et lui confie son intérêt de le publier. Réponse de l’autrice: “Ah merci, c’est gentil!” La version 2019 est un peu retravaillée mais le ton est le-même, celui d’une adolescente évoluant dans un environnement familial violent, devenant elle-même agressive et qui trouve un échappatoire dans l’écriture. Une histoire qui aurait pu se passer à Aulnay-sous-Bois...
Pour moi, l’écriture est universelle, sans milieu d’appartenance. Je ne me suis jamais mis de barrière. D’ailleurs, dans mon entourage, depuis que j’écris, on m’a toujours encouragée, personne ne m’a jamais dit “qui va lire un livre d’une gamine de 14 ans?”. Pour moi, chacun·e a son style d’écriture. Je suis française, noire, malienne, voilée, jeune et écrivaine.
Extrait d'un article de cheekmagazine.fr
Lectures
30 octobre, 2019 à 9:11 | Posté par Jean-Louis Karkides
Cet article a été posté le mercredi, octobre 30th, 2019 a 9 h 11 min et est classé dans Lectures. Vous pouvez suivre tous les commentaires de cet article via ce flux RSS 2.0.
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