Le questionnement et les demandes de ce jeune aulnaysien sont un appel que tous, parents, enseignants et professionnels du social et de la santé doivent prendre en compte. Certains ont la chance de pouvoir être entendu, d'autres non. Problème sociétal, cultuel ou culturel , ne laissons pas nos adolescents sans réponses.
Il y a un mois, j’ai regardé Sex Education. Cette série est intéressante parce qu’elle met en scène des jeunes qui viennent en aide à d’autres. Je parle rarement de sexualité avec mes parents... Avec ceux de mon âge, on échange sur ce qu’on a fait ou ce qu’on aimerait faire, on se questionne ensemble sur notre sexualité... Avec les adultes, on ne peut pas faire ça. Ils pourraient nous apporter des réponses qu’on n’a pas. Mais ils nous renvoient vers des gens de notre âge plutôt que de prendre le temps de nous expliquer... Au collège, des intervenants sont venus pour parler du sida et de l’éducation sexuelle. Au lycée, il y a eu une visite médicale avec l’infirmier... S'il y avait un jeune sexologue dans mon lycée, je pense que ça nous aiderait beaucoup. Ce serait vraiment libérateur pour beaucoup d’entre nous, filles comme garçons. C’est important de pouvoir se confier à quelqu’un proche de notre âge, qui sait ce qu’on vit au quotidien et qui comprend les questions qu’on se pose.
Extrait d'un article de Libération