C'est le titre d'un article du journal Libération suite à sa déclaration soutenant Théo alors que "cet ancien flic" a toujours soutenu ses anciens collègues comme en 1999 où cinq policiers étaient condamnés à de la prison ferme pour «violences» et «agressions sexuelles» sur deux trafiquants de drogue au commissariat de Bobigny. A l’époque déjà, une histoire de matraque baladeuse. A la sortie de l’audience, Beschizza pestait contre cette décision : «Est-ce aujourd’hui un moyen de servir la justice que de casser la police ?» Et annonce «la mort de la police judiciaire».
Aujourd'hui, changement de ton et notre maire admet du bout des lèvres que cet événement (l'affaire Théo) pourrait bien avoir changé sa vision des choses : "Bien sûr qu’il y a un avant et un après, une remise en question. J’ai de vrais amis parmi les syndicalistes, que je côtoie depuis vingt ans. Ils ont leur conscience, j’ai la mienne."
Quoiqu'il en soit, d'après nos sources, il fut un des premiers à rendre visite à Théo, sans tambours ni trompettes. Aujourd'hui, Bruno Beschizza n'est plus le responsable sécurité de Sarkozy, il reste par l'armement de sa police, pistolets, flash-balls, sprays lacrymogènes, bâtons de défense, et gilets d’intervention, et par le nombre de caméras de vidéo-surveillance imprégné de ses anciennes fonctions. Mais entre le syndicat Alliance qui fusille le maire dans un communiqué : «Certaines personnalités politiques ont voulu jeter les policiers aux chiens.» et la justice pour Théo, il semble avoir fait son choix.
Alors caméléon ou pas ?