Titre de l’article du "canard enchaîné" du 12 septembre 2012 page 4 : "Un député PS, a trouvé 15 milliards sous le tapis"
Dans un livre, René Dosière dénonce les folles dépenses des collectivités locales et propose de mettre
« l’Etat au régime ».
Puisque tout le monde n’a pas le temps de lire chaque mercredi le Canard enchaîné, en voici quelques extraits concernant entre autres le coût d’un député … , argent public, ne l’oublions pas…. , dans un livre à paraitre le 20 septembre où ce député, apparenté PS … explique comment mettre « l’état au régime ». Des recettes simples destinées à gaspiller moins pour dépenser mieux.
« ….les députés sont encore bien nourris. Pour les petits nouveaux comme pour les plus anciens, bref inventaire de leurs avantages ordinaires. »
La rémunération d’un parlementaire se compose de trois éléments : une indemnité de base, une indemnité de résidence, une indemnité de fonction. Total : 5 818€
Les membres de l’assemblée nationale perçoivent également 5899€ mensuels au titre de l’indemnité représentative de frais de mandat(IRFM). Cette somme qui n’est soumise à aucun contrôle, doit permettre à l’élu de faire face aux frais de fonctionnement, hors ordinateurs et téléphones fournis par l’Assemblée, de son local parlementaire dans sa circonscription. Mais certain n’hésitent pas à en mettre une partie dans leur bas de laine : selon la commission pour la transparence de la vie politique, cette IRFM contribue pour la durée du mandat à un enrichissement oscillant entre 1400€ et 200 000€, net d’impôt !
Le député dispose enfin de 9 138 € par mois pour salarier trois, voire quatre collaborateurs. Dans 13% des cas, il s’agit , selon Dosière d’emplois familiaux, conjoints, enfants, neveux, etc. Sans compter les copains et copines…
A ce bon argent, s’ajoute quelques avantages en nature. Chaque député dispose d’un bureau au Palais Bourbon. Pour les communications téléphoniques, il bénéficie d’un forfait annuel de 4200 € , pris en charge par l’assemblée.
Pour leurs déplacements, les députés disposent de 40 billets aller-retour en avion entre Paris et l’aéroport le plus proche de leur circonscription. Plus, en guise de bonus, six billets aller-retour pour la destination de leur choix en France métropolitaine. Tous bénéficient également d’une carte d’abonnement SNCF en première classe et d’un passe Navigo valable sur l’ensemble du réseau RATP. Les plus rétifs aux transports collectifs préfèreront le taxi parisien, avec un forfait annuel de 3400€ , ou emprunteront l’une des 27 voitures avec chauffeur mises à la disposition des députés « ordinaires ». Les huiles du Palais(vice -présidents, questeurs, présidents de groupe et de commission) ont droit, elles, à leur chauffeur personnel. Soit 29 au total. La présidence, à elle seule, en a huit.
Les députés les plus sportifs et les plus soucieux de la planète peuvent emprunter une des douze bicyclettes mises à leur service. Depuis 2009, où 303 prêts avaient été enregistrés, le nombre d’utilisateurs est en baisse constante, écrit Dosière. Maintenant que les écolos ont un groupe, ils vont se remettre en selle ? ».
Qui connaissait les chiffres révélés par le canard enchaîné ?
Comment ne pas se féliciter d’une telle transparence qui devrait être mis à la disposition de tout électeur au niveau de l’ensemble des collectivités territoriales qui semblent de surcroît se multiplier."
Une Réponse à “Ce que tout ELECTEUR, donc tout AULNAYSIEN doit savoir !”
Merci pour toutes ces infos, Christian.
Et bravo au député PS Rosière qui dénonce tout cela.
On comprend pourquoi les députés sont si peu empressés de renoncer au cumul des mandats (à quand le non cumul des indemnités ?), à la transparence et à la fiscalisation – je dirais même la suppression !!! – de je ne sais plus quelle indemnité leur permettant de partir en voyage aux frais du contribuable…
Concernant cette pratique de l’écrêtement, dont on a entendu parler à propos de Valls – qui, bien que ministre, est toujours conseiller municipal; comme Belkacem, à Lyon, ou encore Carlotti, à Marseille et sûrement d’autres ministres – cette pratique favorise le clientélisme et devrait elle aussi tout bonnement disparaître.
Quant à l’embauche de membres de la famille, cela me fait penser à un certain Bartolone qui jure ses grands dieux que, s’il a recruté son épouse, c’est pour ses compétences; et actuellement dans le Nord, le sénateur PS Delabarre a eu un simple rappel à la loi de la part de la justice pour avoir embauché son gendre et sa fille…
Dans le même genre, le gouvernement soutient la candidature du fils d’une sénatrice PS pour ravir la présidence de l’EPAD – le même organisme qui devait être présidé par le fiston Sarkozy…
Le changement et une République irréprochable, qu’il disait l’autre !
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