Île-de-France, Logement, Rénovation urbaine, Urbanisme

Les maires d’Île-de-France, Aulnay en tête, et le renouvellement urbain

26 novembre, 2008 à 20:25 | Posté par

Amif
En flânant sur le site internet de l'AMIF (Association des Maires d'Île-de-France) le lecteur attentif découvre un intéressant communiqué de presse, lequel bizarrement a été très peu relayé, notamment à Aulnay, alors qu'il concerne au premier chef notre maire :

"Les maires d'Île-de-France tirent le signal d'alarme concernant les projets de renouvellement urbain (PRU).
Paris, le 18 novembre 2008 :

Ce vendredi 7
novembre 2008, Gérard Ségura, Maire d’Aulnay-sous-Bois, Conseiller
Général de la Seine Saint-Denis, et Président de la Commission
« Rénovation Urbaine » de l’AMIF, a réuni d’urgence les Maires des
communes d’Île-de-France concernées et demande un rendez-vous avec le
Ministre du Logement et de la Ville, la Secrétaire d’Etat à la Cohésion
Sociale, et le Président de l’ANRU :


Suite aux dernières informations concernant les crédits de l’Agence,
l’AMIF a décidé de mettre en place une Commission « Rénovation
Urbaine », regroupant l’ensemble des municipalités porteuses d’un
dossier auprès de l’ANRU afin d’obtenir un état des lieux partagé et
d’étudier la possibilité d’une action commune.

Lors de la première réunion de cette commission, présidée par Gérard SEGURA,
l’ensemble des représentants des collectivités présentes, se sont
accordés sur la nécessité et l’urgence d’une démarche commune en
direction de l’ANRU et du gouvernement, s’agissant de(s) :


délais de mise en œuvre de plus en plus longs, sans possibilité
d’augmentation des financements de l’ANRU, ne serait-ce qu’en relation
avec celle du coût de la construction,


l’ajout d’opérations au fur et à mesure de l’avancement dans les
réalisations (voiries, espaces publics, actions de développement
durable, accompagnement social...)


l’évolution dans les modalités de financement des partenaires et du
projet en cours de modification du règlement de l’Agence,


effets actuels et pour les mois à venir de la crise financière
internationale, qui vient impacter durablement l’économie de la
construction, et le marché de l’accession à la propriété, déterminant
dans la recherche d’une plus grande mixité sociale, alors même que le
pays ne construit pas assez pour satisfaire ses ménages.

Il a été proposé que les Maires d’Île-de-France
sollicitent l’AORIF et les représentants des bailleurs sociaux, afin
qu’ils les accompagnent dans leur délégation auprès de l’ANRU et du
gouvernement, dans le souci de la transparence et de la cohérence dans
les propositions à formuler.

Pour mémoire, le manque de financement au vu du
programme de rénovation urbaine actuel est de plus de 1 milliard
d’euros au niveau national pour la période restant à courir jusqu’en
2013, alors même que l’ensemble des communes présentes lors de la
commission indiquent qu’elles ne peuvent se satisfaire des financements
contractualisés jusqu’à présent et que certaines d’entre elles n’ont pu
déposer leur dossier à ce jour auprès de l’Agence. C’est en première
estimation pratiquement 2 milliards de financement ANRU qui seraient
nécessaires pour tenir les engagements sur la période 2009-2013,
adossés à la possibilité d’un allongement de la période contractuelle."

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