Hervé, dans la dernière livraison de sa désormais célèbre chronique des "tops et flops" d'Oxygène, évoque les tribunes libres nouvelle formule et salue le fait qu'elles "ne sont
pas rédigées forcément par des présidents de groupe ce qui donne la
possibilité d'exprimer des nuances au sein de chaque groupe politique" tout en les trouvant "un peu plus "sexy" (couleurs, photo, titre) que les pages grisâtres d'autrefois".
Certes, mais en ce qui me concerne (à titre personnel, donc n'engageant pas la rédaction de MonAulnay) j'aimerais surtout rebondir sur cette autre remarque : elles "se font hélas plus rares dans l'hebdo
proportionnellement en nombre de pages par rapport au mensuel". D'autant que le sujet de la fréquence de ces tribunes libres avait animé le dernier conseil municipal comme nous le relate en page 2 la rédaction d'Oxygène, qui notait que l'opposition réclamait désormais, du fait de la nouvelle formule, une tribune hebdomadaire. Ainsi puisque la question semble soulevée tâchons d'y répondre. Au demeurant, cette question est surtout celle de la pertinence d'une fréquence accrue de ces tribunes.
Une fois par mois, collant à peu près à la fréquence des conseils
municipaux, cela est évidemment nécessaire et sain. Mais une fois par
semaine ?
Pour jauger cette pertinence, livrons-nous à une petite analyse des propos tenus dans ces tribunes :
- Evelyne Blaza, pour le groupe des Verts, nous livre un billet d'humeur, sorte de cri du cœur argumenté contre la politique de l'école du ministre de l'Education Nationale Xavier Darcos. Très bien, le sujet est éminemment important, mais est surtout à portée nationale, et n'implique que peu la politique et les enjeux municipaux. En fait, ce pourrait être la tribune du porte-parole national des Verts.
- La même remarque peut être appliquée à la tribune de Roland Gallosi, pour le groupe PCF, qui consiste surtout en une longue critique politique du gouvernement et appelle à une manifestation nationale. Les points soulevés sont également pertinents mais où est la réponse municipale ?
- Bruno Defait, lui, pour le groupe PS, PRG et personnalités, est plus centré sur la politique municipale. Normal, me direz-vous, il défend le premier bilan de sa majorité, la plus représentée au conseil. Schématisons (qu'il nous pardonne) son propos : retour sur des moments forts organisés par la nouvelle équipe municipale, actualité tendue de rentrée (l'école), critique de la gestion de la précédente majorité, critique de la politique du gouvernement. Une tribune politique donc, dont on peut regretter les silences sur les projets et futures actions concrètes de la nouvelle majorité.
- Frank Cannarozzo, pour le groupe UMP, nous livre lui aussi une tribune très politique. Schématisons de nouveau (qu'il nous pardonne lui-aussi...) : la nouvelle majorité gesticule beaucoup mais en vain tandis qu'heureusement les représentants de l'opposition eux agissent et font bouger les choses malgré leur minorité (en particulier M. Gaudron sur l'école). Voilà pour la conclusion, non sans avoir dans un premier temps reproché à la nouvelle équipe sa volonté de vouloir "rayer les symboles de notre histoire" (croix de Lorraine place de Gaulle, portrait de l'abbé Dumont à la bibliothèque, portrait du président de la République salle du conseil).
M. Cannarozzo est donc très attaché aux symboles, c'est tout à son honneur, mais ce qui me choque en tant que géographe et historien de formation ce sont ses petites lacunes en ces domaines et cette phrase (énorme...) : "A l'évidence le sectarisme est de retour, il ne manque plus que le jumelage avec Stalingrad !" Sans doute le bon mot l'a aveuglé, et ce pour deux raisons :
- une raison pratique et géographique d'abord : Stalingrad n'existe tout simplement pas aujourd'hui. Son nom est changé en Volgograd depuis 1961 : difficile donc de se jumeler à un fantôme ! (un peu comme si une ville souhaitait aujourd'hui se jumeler à Napoléon-Vendée, l'ancien nom de La Roche-sur-Yon...)
- une raison profonde et historique enfin. Le symbole et les répercussions historiques de la bataille de Stalingrad sur le régime nazi sont au moins aussi forts que ceux de de Gaulle et de la croix de Lorraine (évidemment d'ici le front de l'est peut paraître loin...) que défend a contrario si ardemment M. Cannarozzo (et à raison, simplement on peut n'avoir aucune sympathie pour le régime communiste et ne pas oublier pour autant l'Histoire, comme il le fait d'ailleurs très justement remarquer à propos de la croix de Lorraine : "comment peut-on sous prétexte de ne pas être gaulliste faire si peu cas de notre histoire ?")
Cela étant, en guise de conclusion et pour en revenir au propos principal, la pertinence de ces dernières tribunes libres ne me semble donc pas telle qu'elle devrait entraîner une augmentation de la fréquence de publication, une tribune par mois à forte connotation politique me paraissant suffisante. Mais ce point de vue n'est que personnel et les commentaires sont là pour que exprimiez le vôtre. Alors à vos claviers !
Jean-Gauthier Quintard
18 Réponses à “Tribune libre sur les tribunes libres”
Pour Stalingrad, il y a encore de nombreuses villes qui possèdent des places et des rues de ce nom (surtout des villes communistes), pourtant le nom n’existe plus.
Mais en effet un jumelage est impossible, c’est un peu vouloir jumeler la ville avec Breslau devenue Wroclav, ou Leningrad.
Et M. Quintard, vous n’ètes pas sans savoir, en tant qu’historien, que Staline a refusé l’évacuation de la population de Stalingrad en Aout 1942 (demandée par son état major alors que l’armée Allemande arrivait à grand pas). Le motif était de rendre difficile la capture de la ville par les Nazis, et de fondre des résistants dans la population pour harceler la 6ème armée de Von Paulus.
Sans rappeler le Pacte Germano-Soviétique d’Aout 1939, l’invasion de l’armée soviétique de la Pologne, des pays baltes, de la Finlande (Carélie), de la Moldavie et de la Bessarabie (alors Roumaines), et le projet d’agression de l’Allemagne Nazie le 6 Juillet 1941 (Opération Tonnerre) qui fut mis à mal par l’opération Barbarossa (22 Juin 1941).
Cela n’empêche pas le rôle d’agresseur de l’Allemagne Nazie de l’époque et des millions de victimes qu’elle a provoqué.
L’URSS est devenue une victime malgré elle. En tant que bon historien il faut le signaler.
Comme je n’ai pas reçu, pour la 4ème fois de suite, ce n° d’Oxygène, je me contente de commenter la boutade lancée par M. Cannarazzo et la critique qui a suivi.
Dans Stalingrad, il y a Staline (si si!).
La ville était plus qu’un symbole de la résistance à l’envahisseur allemand et qui plus est nazi, elle fut surtout le point de départ de l’expansion du pouvoir stalinien.
Expansion qui n’allait pas s’interrompre avec la capitulation allemande; puisque cette resucée de reconquista, de « pancommunisme » allait pousser jusqu’à phagocyter les ex-colonies – pardon, républiques – soviétiques.
Stalingrad ne fut donc pas seulement une bataille patriotique, elle fut le départ d’une croisade internationaliste idéologique (petit HS, la gauche et l’extrême-gauche hurlent contre le mondialisme, tout en étant elles-mêmes liguées en Internationale socialiste ou communiste).
J’avoue qu’en tant que réfugié du communisme à la sauce Ho Chi Minh, lui-même admirateur de Staline, il me serait extrêmement pénible de voir une place Stalingrad..
Pour en revenir aux tribunes libres, il serait effectivement plus intéressant que la municipalité ne sélectionne que les interventions concernant Aulnay.
Sinon, à quoi bon diffuser dans tout Aulnay (hem hem.. presque tout Aulnay!) un hebdomadaire relatant l’actualité de notre ville?..
Merci pour ces remarques mon cher Jean-Gauthier qui rassurez-vous ne m’avaient pas échappé. je ne suis pas certes historien mais cela fait partie de mes modestes connaissances.
je ne suis pas plus que cela forcément attaché aux symboles, à un moment ils disparaissent parfois d’eux-même avec l’oeuvre du temps. mais je trouvais comme beaucoup d’aulnaysiens, parfois au courant, que cela faisait un peu beaucoup d’attaques ciblées sur simple fondement idéologique. mon rappel à Stalingrad est voulu : à la fois un rappel au passé, à une solution qui sort du passé si vous voulez, et à la fois un rappel à un personnage (effectivement Staline) pour lequel j’éprouve vraiment peu de sympathie.
cela fait peut-être un bon mot, je ne m’en cache pas,cela change un peu mais il ne faut pas prendre les choses forcément au premier degré… je ne serai d’ailleurs pas contre un jumelage avec Volgograd.
toutefois je vais vous livrer une petite anecdocte qui en dit long sur la municipalité actuelle.
cette tribune a été écrite en aout et livrée le 25 aout pour le numéro mensuel de septembre. la municipalité a changé le mensuel en hebdo sans même avertir l’opposition de son démarrage au premier numéro de septembre. nous nous en sommes étonnés auprès du maire à qui nous avions demandé de réunir au plus vite les présidents de groupe pour s’exprimer sur cet oubli et le fait que rien n’avait été prévu pour les tribunes ! on nous dit alors, c’est une par mois, point ou alors une minuscule (500 signes) chaque semaine ! brrr !
nous avons donc écrit nos demandes au maire qui n’en a pas tenu compte, comme vous l’avez vu au conseil municipal puisqu’il a plus de pages 64 contre 48 avant, pour faire valoir sa politique et l’opposition, le même nombre de signes qu’avant (en réel). re-brrr !
mais le plus drôle est la chose suivante. d’habitude la tribune est « attribuée » au président de groupe. vous aurez remarqué que la dernière m’est attribuée personnellement avec une photo choisie pour ne pas être à mon avantage. eh bien la veille de sa publication, la comm de la ville m’appellé pour me faire valider par mail, une copie de l’article avec mon nom et ma photo ??? evidemment sans pouvoir rien retoucher puisque le journal était distribué le lendemain. je n’ai pas validé car il y a eu des problèmes de mail, je ne l’ai reçu qu’une fois paru, donc inutile. notre cher maire s’est empressé ce week-end de faire part à Gérard Gaudron que j’avais insisté pour avoir mon nom et ma photo !!! illusoire et grossier, il en faut plus pour nous diviser.
mais cela en dit long sur la méthode.
maintenant comme ces tribunes sont dans un journal sur quatre qui n’est pas partout distribué au même rythme voire pas du tout, ces tribunes ne seront lues que par très peu d’aulnaysiens. un joli tour de passe-passe pour éliminer la parole de l’opposition ! re re- brrr !
sectarisme, j’avais dit sectarisme ?
je viens de recevoir oxygène… mon dieu! la saga continue sur l’audit…(mieux que les feux de l’amour)
et un article sur la morée… avec en photo un bâtiment de l’ogif…et le photographe n’a pas réussi à prendre en photo l’entrée du 9 rue des Aulnes…il est resté en haut de la rue…et un article sur le tennis sans notre député…mais bien sur une photo de Gérard Segura
Je ne reçois jamais Oxygène (sauf le n°2) mais je n’ai pas été choqué par la photo de M. Cannarozzo qui se présente manifestement comme le leader de la droite aulnaysienne.
Je trouve un peu ridicule l’histoire du nombre de caractères, par contre l’histoire de Stalingrad me passionne totalement ainsi qu’un bon nombre d’aulnaysiens, j’imagine.
C’est quand que vous faites de la politique sérieuse, à droite comme à gauche, avec des propositions et des objections constructives ?
Merci d’avance.
le nombre de caractère peut être certes vu comme ridicule, mais si vous trouvez normal que la majorité s’arrange pour que l’opposition parle moins, laors c’est que vous êtes prêt à admettre beaucoup de choses.
quand aux propositions, si vosu regardez les conseils municipaux, nous en avons faites. mais la majorité n’a toujours pas mis en oeuvre de projets, c’est donc dur d’avoir des objections constructives. mais comme une nouvelle campagne électorale va commencer,vous aurez l’occasion de juger des propositions.
Je ne suis pas certain que l’opposition actuelle ait moins de droit d’expression que l’ancienne opposition, le journal municipal ayant changé de rythme et de mode de diffusion (ce qui pose certaines difficultés, nous sommes manifestement énormément d’aulnaysiens à ne pas le recevoir).
Il serait intéressant que vous détailliez vos propositions. Lorsque j’ai regardé le dernier Conseil municipal, M. Gaudron a demandé que certaines décisions soient soumises au vote et elles ont été adoptées à l’unanimité, donc je ne vois pas où est le problème.
En regardant le blog du PS à Aulnay, on constate d’une part qu’un bilan des actions menées par la nouvelle majorité existe déjà et il semble d’autre part, à la lecture du dernier article et au lien sur le site du Conseil d’Etat qu’une prochaine campagne électorale ne soit pas vraiment à l’ordre du jour très prochainement.
Cordialement.
Germain FERRANDO
Sans être dupe sur les arrière-pensées politiciennes de l’actuelle municipalité au sujet des prévisions de classes maternelles de l’inspection académique pour la rentrée scolaire 2008, force est de reconnaître l’imprévoyance de l’ancienne municipalité sur les effectifs d’enfants nés en 2005 dans le sud de la ville -pour parler de ce que je connais un peu-.
Cela s’est traduit pour les familles concernées par des semaines d’incertitude sur l’accueil de leurs enfants à la rentrée. Pour la classe finalement ouverte en urgence à l’école Nonneville, l’année a commencé dans un centre aéré en attendant l’installation de locaux … en préfabriqué.
Comment expliquer cette défaillance? Par un manque d’intérêt pour cette « clientèle » électorale? Cela pourrait expliquer le manque de structures d’accueil pour les tout-petits. Sans y voir la volonté de maintenir les jeunes mamans dans leurs foyers, ces carences ne favorisent pas leur reprise d’acitivité professionnelle.
Après avoir tendu le bâton pour se faire battre, il ne faut pas venir se plaindre dans une tribune d’Oxygène, du « bruit » et des « gesticulations incessantes » de la municipalité sur ce sujet.
Pour changer de tribune, il me paraît dommageable pour l’image d’Aulnay et de ses élus de lire dans l’hebdomadaire municipal, un texte émaillé de fautes d’orthographe et d’erreurs grammaticales.
Extraits de la tribune de Bruno Defait:
« Ces cérémonies furent suivies dans les jardins de l’Hôtel de Ville du pique-nique républicain, où 1500 aulnaysiens ont put, juste avant l’arrivée des militaires et de leur matériel venu pour la première fois dans notre ville… »
« Hôtel de Ville » commençant par des majuscules et « aulnaysiens » par une minuscule… qu’est-ce à dire??? Après « Ville », une virgule n’aurait pas nuit, alors qu’après « républicain », elle ne s’imposait pas. « ont put » ça fait tâche. Le matériel des militaires, il est « venu » sans les militaires?
Plus loin: « Ces attaques indignes, d’une opposition amère incapable d’être constructive tranche singulièrement avec la réalité trouvée dans les cartons de l’ancienne équipe… » Sans s’attarder sur le style, qu’est ce qui « tranche », l' »opposition indigne »? Halte à la persécution des virgules et de la conjugaison dans les tribunes d’Oxygène!
@ Germain :
nous avions fait de nombreuses porpositions par écrit au maire sur le règlement intérieur et toutes ont été retenues sauf le fait d’ajuster à la hausse l’expression de l’oppostion en rapport avec l’augmentation du nombre de pages du nouvel oxygène. je vois mal comment voter contre les autres points qui nous satifaisaient. pour autant noue ne sommes toujours pas d’accord sur les tribunes.
le conseil d’Etat n’est toujours pas saisi, donc c’est normal…
@ jean-marc,
la ville ne peut faire des prévisions qu’à partir des données transmises par les écoles et les déclarations faites par les parents (les campagnes d’inscription) et rien d’autres. c’est donc un art très difficile.
pensez vous que les élus de l’ancienne majorité n’avaient pas d’enfants, de petits enfants, ou d’amis avec enfants ? penser cette catégorie dont je fais partie comme une clientèle électorale ne me plait pas beaucoup.
Aulnay répondait à 48% des demandes de crèches (seulement 42% au niveau national et 27 au niveau du 93 !) insuffisant certes mais très loin d’être en retard ! et la pénurie de professionnels dans ce métier n’arrange rien.
enfin rien que dans mon école maternelle, on découvre après coup qu’on a inscrit des gens qui n’ont rien à y faire (pas aulnaysiens) et des enfants de tout juste deux ans, histoire d’exacerber un peu plus le problème cette fois ci.
pour finir je vous rappelle que c’est l’éducation antionale qui était en retard dans ces prévisions, nous empêchant d’être prêt comme chaque année. les autres années s’etaient bien passées, expliquez moi, bêtement, pourquoi dans une année électorale, nous aurions loupé notre coup ? cela n’a pas de sens…
@jean marc
Merci d’avoir lu avec attention la tribune du groupe PS PRG et Personnalités Locales. Sans vouloir me dédouaner d’une inculture littéraire conséquente, il a été nécessaire dans la dernière livraison de faire des coupes franches quelques heures avant le bouclage du numéro et visiblement la ponctuation et la grammaire en ont patti. Je vous remercie de votre vigilance, et si vous fondez une association de sauvegarde de la ponctuation et des accords grammaticaux j’y souscrirai avec grand plaisir.
Pour ma culture peut-on écrire Aulnésiens plutôt qu’Aulnaysiens.
« l’éducation nationale était en retard dans ces prévisions »
Cette année, année electorale, le couperet des fermetures de classes est tombé le 21 mars, et le réajustement a été annoncé le 24 juin (jour du conseil municipal) alors que les années précédentes c’est en février, mars au plus tard que tout est terminé, étonnant non!
Il n’y aurait que des esprits mal intentionnés ou pervers pour penser qu’il pourrait y avoir une quelconque coincidence.
Bruno, si je comprends bien, les fautes de français qui émaillent votre tribune sont dues aux « coupes franches » faites afin de respecter la limite de 500 signes fixée par votre majorité municipale… C’est une variante de l’histoire de l’arroseur arrosé que vous nous contez là!
Désolé pour la ponctuation et les accords grammaticaux, mais aujourd’hui c’est la restauration de l’image d’Aulnay et l’avenir des Aulnaysiens -« Olnésiens » si ça vous amuse!- qui doivent nous préoccuper. Les tribunes de l’hebdo municipal sont la vitrine des élus mais également de notre ville. Avis aux futurs tribuniciens!
Franck, s’il vous plaît, ne jouez pas l’oie blanche en écrivant que le terme de « clientèle » électorale -j’avais mis des guillemets- ne vous « plaît pas beaucoup ». Il me semble pourtant que l’ex-patron national de votre parti -ou, pardon, encore patron?- est passé maître dans l’art du marketing électoral -au détriment de la cohérence-. Ses méthodes couronnées de succès en 2007 n’auraient pas atteint les rives aulnaysiennes du canal de l’Ourcq?
Le pourcentage de demandes de places en crèche acceptées sur la commune ne donne qu’une vision partielle de la situation. Seules les gardes d’enfants à temps plein ouvrent toutes les possibilités de reprise d’activité professionnelle aux jeunes mamans. Le ratio entre le nombre de places à temps plein et le nombre d’enfants serait intéressant. Par ailleurs, ne faudrait-il pas prendre en compte ces données par quartier, comme le fait le rectorat pour les écoles?
Concernant la prévision de locaux pour les écoles maternelles, j’aurais besoin de quelques éclaircissements. La construction et l’entretien des locaux des écoles maternelles n’incombent-ils pas à la ville? Dans l’affirmative, ne revient-il pas à la ville de planifier la construction ou la requalification de locaux en fonction de l’évolution de la démographie par classe d’âge? Dans l’affirmative, la rentrée dans un préfabriqué à la maternelle Nonneville ne découle-t-elle pas d’un « bug » municipal?
@ Jean-Marc,
je ne veux pas jouer l’oie blanche, et comme je l’ai dit ici je n’ai pas de maitre à penser en politique. mon soutien à tel ou tel est le résultat d’un choix entre plusieurs candidats. j’assume mes choix mais je n’entends pas en être « prisonnier’.
donc je ne considère pas les « catégories » comme des cibles électorales. vous savez bien d’ailleurs que dans une ville comme la nôtre, bien prétentieux celui qui oserait croire séduire une telle « catégorie » avec les mêmes « propositions ». si des problèmes communs existent, ils n’ont toutefois pas la même importance relative pour chacun. mais bon on pourra en discuter en tête à tête si vous le souhaitez.
pour les crèches, j’en suis d’accord. mais le pourcentage donné montre que penser que l’on manque « abondemment » de crèches est un leurre. il n’y a pas dans ce problème de garde d’enfants qu’une solution mais une panoplie à mettre en musique. la création du « relais assistante maternelle » était un pas en avant dans cette direction. il faudrait aller beaucoup plus loin. j’ai quelques idées mais je vais les garder encore quelques mois, si vous le voulez bien puisque nous revoterons.
enfin pour les écoles, oui cela incombe à la ville. mais la prévision n’est pas du tout aisé et il est encore moins facile de pouvoir absorber parfois des pics d’entrée à l’école qui ne reflète qu’une ou deux années démographiques. l’outil « école » n’est effectivement pas dimensionné pour la valeur la plus haute possible. il faut réfléchir à une manière de le faire sans pour autant fabriquer des locaux qui ne serviront pas pleinement. question pas simple là aussi.
je veux bien sur ces sujets qu’il y ait débat, et que chacun apporte bien normalement sa contribution. mais je voudrais que l’on évite la vision simpliste de « cela était facile, il y avait qu’à ». les situation sont complexes, ne mettent pas seulement en jeu la responsabilité de la ville et on peut aussi faire des erreurs de bonne foi sans pour autant y voir de stratégie politique. je suis de ceux qui reconnaissent aisément leurs erreurs, elles nous apprennent toujours à faire mieux, en politique comme dans la vie…
Cher Franck,
Permettez-moi de corriger une croyance communément répandue chez les Aulnaysiens et que vous voulez manifestement entretenir.
Il n’est pas sûr que l’on revote. Tout dépendra du résultat du conseil d’état (il reste encore du temps pour le saisir et si cela n’a pas été encore fait, tout porte à croire qu’il le sera). Vous pouvez dire qu’il est probable ou improbable que l’on revote mais pas qu’on va revoter (à coup sûr).
En tout cas la campagne a déjà commencé…
Cher Hervé, je dois admettre que sur le fond vous avez raison je ne peux deviner la décision du conseil d’état. mais vous qui avez étudié quelque peu la question, savez que le plus dur était de convaincre le tribunal administratif. le conseil d’état ne déjugera pas le tribunal administratif si nos adversaires n’amènent pas d’éléments contradictoires importants. personnellement je ne vois rien qui pourra contrer les affiches sur 9 bureaux de vote soit 8000 electeurs inscrits, les incitations au vote devant plus de 10 bureaux et l’agression du délégué de liste du modem. tout cela étant consigné dans des rapports de police et de la commission électorale, leur poids sera difficile à contrebalancer.
enfin j’ai toujours été persuadé depuis le premier jour que ce recours aboutirait. j’y ai travaillé 6 mois durant avec Gérard Gaudron et notre avocat. je suis donc convaincu que nous revoterons.
ce n’est donc pas une croyance mais une conviction profonde basée sur la connaissance du dossier. mais promis je ferai attention…
J’ai une question, j’ai regardé le conseil municipal ou il été débattu des conditions sur la publication d’une tribune libre
il m’a semblé que la tribune ne devait pas comporter de lien vers un n° de téléphone ou une adresse…?
quelqu’un peut-il le confirmer et le numéro mentionné sur le groupe communiste mène t’il vers un poste de la mairie?
merci de m’éclairer…
Depuis la tribune libre de Juin http://www.monaulnay.com/2008/06/tribune-libre-d.html le numéro est fourni par le groupe communiste. Ce numéro ainsi que l’adresse mail semble être dirigé vers le secrétariat des élus. Je n’y vois rien d’anormal.
De plus, et si ma mémoire est bonne, les coordonées pour joindre les élus peuvent être fournies dans les tribunes libres mais pas un lien internet vers une poursuite de la tribune.
En juin le groupe d’opposition avait joué de cette possibilité mais les règles n’étaient pas encore établies.
non, il y a erreur. nous sommes totalement libres d’écrire ce que nous voulons dnas notre tribune. nous ne devons que respecter la loi. la majorité ne peut absolument nous empêcher d’y metttre ce que l’on veut y compris une adresse internet qui reviendra bientôt.