Sports

Témoignage d’une perchiste aulnaysienne aux JO

22 août, 2008 à 11:37 | Posté par

Le site pekin.franceolympique.com rapporte le témoignage de Sandra Ribeiro, aulnaysienne qui a disputé les qualifications olympiques de la perche sous le maillot portugais. Voici quelques extraits de l'article :

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A Pékin, Sandra Ribeiro porte le nom de Tavares sur son accréditation. « Trop courant » explique-t-elle, « il fallait me différencier par rapport à tous les Ribeiro qu’il y a ici, et de toutes façons c’est mon autre nom ». Sandra, d’Aulnay-sous-Bois, née à Lisbonne il y a 26 ans, d’origine capverdienne, arrivée en France dans sa 8ème année, possède la double nationalité. Mais dans son cœur, il y 125pxflag_of_francesvg
a trois drapeaux. Le bleu-blanc-rouge, le rouge et vert lusitanien et le bleu et rouge étoilé des îles jouxtant l’ouest du continent africain.

Sandra est perchiste, elle s’entraîne à l’Insep et travaille à Paris.
(...)
C’est sous le maillot portugais que Sandra Ribeiro a joué sa place au Jeux(...). Pourquoi le 510pxflag_of_cape_verdesvg
Portugal ? « (...) Je ne porte pas le maillot bleu tout simplement parce qu’on ne me l’a pas proposé. Et bien sûr, parce que le niveau est très dense.(...) ».

(...) Pour venir aux Jeux, Sandra a dû livrer un combat acharné avec sa sœur [qui est aussi perchiste], (...)durant les championnats du Portugal (...) qu’elle a remporté. « (...) j’étais en larmes, à la fois très triste pour ma sœur et contente d’avoir obtenu mon billet pour Pékin ».
(...)
Arrivée dans la capitale chinoise, elle ouvre grand les yeux « Je n’ai aucune pression et je vis un rêve. Pour les qualifications de la perche, j’entre dans ce stade immense et je cherche mon entraîneur des yeux. (...) Pour moi, ça se passe bien. Je franchis 4,30m, c’est mon niveau. Il ne me permet pas d’atteindre la finale, puisque ça se joue à 4,50m, bien au-delà de mon record personnel. Je finis 19e et je suis très heureuse pour Vanessa Boslak qui se qualifie. Je la félicite. Je ne me mets de toutes façons pas au niveau de toutes ces filles qui font de l’athlé de façon quasi professionnelle. Pour ma part, j’ai une vie, je travaille ». 

Retrouvez l'article complet sur le site du Comité National Olympique et Sportif Français. 

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