Au ralenti,de nombreuses camionnettes de CRS et
voitures de police n'ont cessé, jeudi 8 et vendredi 9 novembre, de
quadriller les quartiers nord d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint Denis)
pour prévenir de nouvelles violences urbaines.
Après cinq
nuits, du vendredi 2 au mardi 6 novembre, marquées par des incidents
parfois graves, la cité de l'Europe a retrouvé un calme précaire :
aucun affrontement entre jeunes et policiers n'a été signalé au cours
des trois dernières soirées. Mais la situation reste suspendue à
l'évolution de l'état de santé d'un jeune du quartier, âgé de 16 ans,
dans le coma après être tombé de moto, avec son passager, alors qu'ils
tentaient d'échapper à la police.
Cet accident, survenu jeudi 1er
novembre, avait provoqué une forte colère parmi les jeunes de la cité,
convaincus que les policiers étaient à l'origine de la chute de la
moto. Une trentaine d'individus ont ainsi participé à plusieurs séries
d'échauffourées, jetant des pierres et des cocktails Molotov sur les
forces de l'ordre et agressant des automobilistes.
Trois
bouteilles de gaz, dont deux avec des boîtes de clous scotchées, qui
devaient servir d'explosifs, ont été retrouvées par les policiers (Le Monde du 7 novembre). "J'ai parlé avec les petits. Ils sont déterminés : ils veulent blesser ou tuer un keuf", explique, sous condition d'anonymat, un "grand frère", intervenu pour tenter d'apaiser les esprits.
L'annonce des premiers éléments de l'enquête sur les causes de l'accident n'a pas convaincu au sein de la cité. "L'enquête
sur la police est faite par la police. Il y a déjà eu plein d'exemples
de bavures et on sait que les flics sont invulnérables", indique un autre jeune, âgé de 23 ans, en évoquant une colère "mille fois plus forte"
en cas de mort de l'adolescent blessé. Dans cette hypothèse, une source
bien informée dans le quartier voisin de la Rose-des-Vents (ou cité des
"3 000"), resté calme jusqu'à présent, fait état d'une forte volonté
des "plus jeunes" de s'en prendre à leur tour aux policiers "par solidarité".
TOUCHÉ À LA TÊTE
La police et le parquet réfutent toute implication des motards de la police dans l'accident. "L'expertise
exclut formellement l'hypothèse que les deux motos aient été en
parallèle au moment de l'accident. Il n'y a pas pu avoir de choc entre
les deux véhicules", explique Denis Fauriat, secrétaire général du
parquet de Bobigny, en soulignant que les deux adolescents ont atteint
la vitesse de 190 km/h pour tenter de s'enfuir.
Selon la police,
la poursuite avait débuté porte Maillot à Paris. Deux motards prennent
en chasse la moto, sur laquelle se trouvent les adolescents,
correspondant au signalement des auteurs d'un vol à la portière cinq
minutes plus tôt, boulevard Pereire.
L'engin, signalé comme étant volé, roule au-delà de 150 km/h selon l'enquête de l'Inspection générale des services (IGS) dont Le Monde a eu partiellement connaissance. Porte de la Chapelle, les deux jeunes prennent la direction de l'autoroute A1. "Nous nous sommes placés à leur hauteur en leur faisant signe de la main de se garer", relatent les policiers.
Les
deux jeunes refusent d'obtempérer et poursuivent leur route, toujours
suivis par les deux motards de la police. Ils empruntent alors la
bretelle d'accès de l'A3, direction Aulnay. "Dans un virage peu éclairé et resserré",
limité à 50 km/h, l'engin percute un muret et passe par-dessus. Le
conducteur, qui n'avait pas attaché son casque, est grièvement touché à
la tête. Le passager, également âgé de 16 ans et résidant dans la
commune voisine de Tremblay, aurait tenté de s'enfuir, selon la police.
Il a été interpellé par le deuxième motard, tandis que le premier
appelait les secours.
Au moment de l'impact, selon les déclarations des fonctionnaires, leurs propres motos se trouvaient "derrière"
celle des jeunes, à une cinquantaine de mètres. L'enquête en conclut
que le deux-roues des jeunes n'a pas été heurté par leurs poursuivants.
7 Réponses à “Le Monde: Les quartiers nord d’Aulnay-sous-Bois sous étroite surveillance par peur de nouveaux affrontements”
houlala comme il fait bon vivre loin d’aulnay!!!!!!!!!
cela fait 5 mois que j’ai quitté la commune et je ne cesse de m’émerveiller tous les jours de la chance de ne plus connaître les violences de la ville du département du pays……
Il en fo peu pour être heureux ou en tout cas mieux…… loin du 93…..
91 92 93 94 95 ……pas de chance dans la vie……On choisi pas sa famille ni les trottoirs ou l’on grandi C dommage!!!!!!!!
il y a un véritable travail de terrain à effectuer par les divers acteurs sociaux pour apaiser les esprits car la rumeur évoquant la bavure policiére ne cesse de s’amplifier.
il y a un véritable travail de terrain à effectuer par les divers acteurs sociaux pour apaiser les esprits car la rumeur évoquant la bavure policiére ne cesse de s’amplifier.
il y a un véritable travail de terrain à effectuer par les divers acteurs sociaux pour apaiser les esprits car la rumeur évoquant la bavure policiére ne cesse de s’amplifier.
il y a un véritable travail de terrain à effectuer par les divers acteurs sociaux pour apaiser les esprits car la rumeur évoquant la bavure policiére ne cesse de s’amplifier.
il y a un véritable travail de terrain à effectuer par les divers acteurs sociaux pour apaiser les esprits car la rumeur évoquant la bavure policiére ne cesse de s’amplifier.
un veritable travail de terrain doit etre effectuer par les differents services sociaux de la ville afin d’attenuer les tensions car celles-ci sont palpables.en effet, la version parlant d’une bavure policiere ne cesse de prendre des proportions.que dit cette fameuse video qui aurait filmé la scene?