Libération, 16 octobre 2006
Alain Ramadier, adjoint au maire chargé de la jeunesse et des sports d'Aulnay-sous-Bois et conseiller régional UMP
«Il faudrait que les gens regardent réellement autour d'eux. Ils ne peuvent pas dire qu'on ne fait rien pour eux. A Aulnay-sous-Bois, on a un des dossiers Anru [Agence nationale pour la rénovation urbaine, ndlr] les plus importants de France. Nous avons fait tomber des barres, rénové des appartements, ouvert des rues. Ce sont des projets lourds. Le problème, c'est de faire venir les jeunes dans les associations, les institutions. Pour cela, nous avons organisé des rencontres de la jeunesse en mai au cours desquelles les participants ont raconté leurs difficultés d'accès à l'emploi, aux sports et aux loisirs. Il faut que les jeunes sortent de leur quartier pour ne plus subir ce sentiment d'abandon. Mais je reconnais que c'est encore plus dur depuis les événements de novembre 2005. Les images des émeutes ont porté préjudice aux habitants qui ne sont pas des voyous. La grande masse d'entre eux a envie de s'en sortir.»
Démocratie, Jeunesse, Médias, Politique, Sécurité, Solidarités
17 octobre, 2006 à 9:37 | Posté par Jérôme Charré
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Une Réponse à “Libération: Alain Ramadier: « Ils ne peuvent pas dire qu’on ne fait rien pour eux »”
Olla Chcio…le Funambule !!!
Je ne dirais pas que vous ne faites rien, pour ma part, mais ce qui est clair comme de l’eau de roche c’est que vous faites le
MI-NI-MUM.
Vous faites partie des principaux artisans faisant en sorte que ces sentiments d’exclusions se fassent sentir et sont pérennes, et par conséquent la colère s’exprime bêtement par des actes d’incivilités !
Vous me direz tant que vous touchez le pactole venant de droite et de gauche (anru, conseil général, europe, etc.), ça vous va…n’est-ce pas ?
Good Bye « The tightrope walker ».
Issaga.