Le résultat d'une meilleure prise en charge
La Seine-Saint-Denis se veut comme pionnière en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Mardi 24 novembre 2020, se tenait les 16e rencontres de l’observatoire départemental des violences envers les femmes à Bobigny. L’occasion de dresser le bilan des dispositifs judiciaires visant à protéger les victimes de violences conjugales.(...)
« On sait que la période est extrêmement difficile pour les structures qui aident les femmes avec de vraies tensions sur les places d’hébergement », ajoute-t-il.(...)
En France, les plaintes pour violences conjugales ont été en hausse de 16% en 2019. « La Seine-Saint-Denis est le département qui comptabilise le plus de plaintes », ajoute Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire des violences envers les femmes.
Ce nombre ne veut pas pour autant seulement dire qu’il y a plus de violences conjugales en Seine-Saint-Denis qu’ailleurs. « Le maillage mis en place avec les différents acteurs permet la prise de davantage de plaintes, mais aussi que les femmes soient mieux reçues par la police et que les plaintes soient mieux prises en compte par la justice », explique-t-elle.(...)
Aujourd’hui, Fabienne Klein-Donati, procureure de la République au tribunal de Bobigny, salue « un bilan positif ». « Avec le temps, nous avons été obligés de demander plus de téléphones grave danger », commente-t-elle. 51 femmes ont été admises dans le dispositif en 2019 et 47 appels ont été émis. « La police est intervenue dans 100% des cas et aucune femme n’a été agressée », complète Ernestine Ronai. Depuis 11 ans, 367 femmes ont pu être protégées par le téléphone grave danger.
Source: actu.fr
Une Réponse à “Violences faites aux femmes, plus de plaintes dans notre département”
Le groupe d’Action FI Aulnay et la France insoumise soutient l’appel des associations pour la fin des violences sexistes et sexuelles
21 novembre 2020
Communiqué de La France insoumise.
Depuis des années, les femmes de nombreux pays sur tous les continents se soulèvent pour exiger des politiques publiques afin d’aller vers l’arrêt de ces violences.
Si la loi a évolué ces 15 dernières années en France, les moyens eux ne sont toujours pas à la hauteur des besoins. Et alors qu’il faudrait les renforcer, Macron et son gouvernement choisissent ce moment pour mettre en danger le 3919, numéro gratuit pour les femmes victimes de violence, en lançant une mise en concurrence. La souffrance des femmes n’est pas une marchandise. La France insoumise exige l’abandon de cette mise en concurrence. L’émancipation de toute l’humanité ne peut passer que par l’émancipation des femmes.
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