Uns synthèse de plusieurs articles
Le taux de reproduction du Covid proche de 1, le plus bas de France:
Sur ce graphique, notre région est celle où le virus circule le moins vite:
Une fragile baisse de la hausse des contaminations
Commence-t-on à voir les effets du couvre-feu déclaré le 17 octobre en Île-de-France et dans neuf grandes métropoles, puis en vigueur le 24 octobre dans 54 départements métropolitains? Voire un impact du confinement effectif depuis le 30 octobre? « Il y a huit jours, on voyait à peu près en moyenne 110 entrées en réanimation et 500 en hospitalisation contre 80 et 400 ces trois quatre derniers jours », a déclaré, ce lundi matin, Martin Hirsch, sur France Inter.(...)
Pour Anne-Claude Crémieux, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris, la prudence est de mise, dit-elle, prenant l'exemple de la fin septembre : « On avait constaté une petite embellie avant une augmentation brutale des cas début octobre. »
Des hôpitaux déjà surchargés, des déprogrammations d'opérations
Ce lundi, plus de 6500 malades du Covid sont hospitalisés en Île-de-France, dont 1082 en réanimation. Soit un taux d'occupation des lits de réanimation de 96,5 %.(...)
« A ce jour, l'Île-de-France est en capacité d'accueillir jusqu'à 2500 patients en réanimation et soins critiques, dont 1500 patients Covid, selon le niveau de déprogrammation, réévalué chaque jour avec les commissions médicales des hôpitaux, détaille-t-on au siège de l'ARS. Si ce palier de 1500 patients Covid était atteint, il faudrait déprogrammer encore davantage, jusqu'à 80 % pour garder un réservoir de lits non Covid. »
Un manque de soignants
Le personnel reste le nerf de la guerre. Plus de 3500 postes étaient vacants en Île-de-France en juin, dont 450 à l’AP-HP. Sans compter le remplacement des soignants en poste qui tombent malades. Le Ségur de la Santé et les efforts de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé n’ont pas tout réglé.
En témoigne, cette note interne du 3 novembre du Grand hôpital de l’Est francilien (Ghef) révélée par Le Parisien, qui prévoit que les soignants symptomatiques travaillent quand même, « compte tenu de la pandémie et de la pression sur les effectifs disponibles ». Et cela, en contradiction avec les recommandations du haut conseil à la santé publique du 23 mai.
Source: différents article du Parisien
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