Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, a demandé au préfet de police de Paris de revoir les restrictions imposées aux policiers.
Les forces de l'ordre ont-elles l'interdiction de poursuivre les véhicules à deux, trois et quatre-roues en Seine-Saint-Denis en cas de refus d'obtempérer, de suspicion d'infraction ou même d'infraction? La question fait polémique depuis la visite au commissariat de Bobigny de Laurent Nunez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, le 26 juin.
Ce jour-là lors d'une rencontre avec les forces de l'ordre, des policiers s'insurgent auprès du secrétaire d'Etat de devoir systématiquement stopper les prises en charge (interceptions) des deux-roues et même des véhicules. (...)
Aussitôt François Léger, le directeur territorial de la sécurité publique de la Seine-Saint-Denis, intervient pour relativiser les déclarations de l'agent. « Ce n'est pas exactement cela », affirme-t-il. Les policiers maugréent, mais ne renchérissent pas.(...)
Sollicité, François Léger refuse toute idée de polémique avec les forces de l'ordre. « Je suis trop respectueux des effectifs sur le terrain », confie-t-il, tout en précisant qu'il a découvert le problème lors de la visite du secrétaire d'Etat.(...)
L'affaire aurait pu en rester là si Laurent Nunez ne s'était pas depuis approprié le sujet. Selon nos informations, le secrétaire d'Etat a demandé à Didier Lallement, le préfet de police de Paris, de lui faire des propositions sur les cas dans lesquels la prise en charge d'un véhicule peut être rendu possible. Ce que nous confirme la préfecture de police de Paris. « Une réflexion est en cours et les choses vont évoluer », affirme-t-on au Parisien.
Extraits d'un article du Parisien
Un sujet que nous avons déjà abordé, pollution sonore, risque d'accidents sont les conséquences de ces rodéos. Même si les forces de l'ordre feront usage de plus de fermeté, rien ne sera facile et en cas d'accident causé par une poursuite, on sait ce qui se passe dans les cités...