Des renforts de police et de gendarmerie avaient été déployés à proximité des cités les plus sensibles. Les médiateurs de la ville se sont aussi employés à calmer le jeu.
Mais quelques irréductibles, âgés d'une quinzaine d'années, ont attendu que les forces de l'ordre lèvent le camp à 1 heure du matin pour entrer en action. Dès 1h30, le premier tir de mortier étoilait la nuit. Les débordements discontinus se sont poursuivis jusqu'à 4 heures du matin. Un dernier feu de poubelle a été allumé rue Edgar-Degas. Cinq cocktails Molotov prêts à l'emploi ont été découverts aux 3 000. Deux suspects ont été interpellés chemin de Roissy suite à des jets de mortiers.
Rien à voir avec la soirée précédente où la tension était montée d'un cran dans les quartiers des 3 000, des Merisiers et aux Étangs.
À 1h10, cité du Gros Saule, un incendiaire a mis le feu à une camionnette avec un cocktail Molotov. Au terme d'une nuit mouvementée — qui n'a pas fait de blessé —, deux jeunes âgés de 17 et 19 ans ont été interpellés. Ils étaient soupçonnés d'avoir lancé des mortiers, mais ils ont depuis été remis en liberté faute d'éléments suffisants.
Malgré l'accalmie de la nuit dernière, les forces de l'ordre craignent une reprise des violences.
Extraits d'un article du Parisien
C’est dans ce contexte de tensions palpables que les forces de l’ordre d’Île-de-France ont reçu comme consignes ce mardi dans la soirée, de renoncer à certaines de leurs initiatives. Un message qui a été diffusé lors d’un appel général sur les ondes police, émis par les différentes salles de commandement de chaque département, selon plusieurs sources policières...
Des consignes qui viennent de la préfecture de police, et qui passent mal dans les rangs des policiers de terrain. « Devoir reculer face à des individus qui ne respectent rien, c’est frustrant et surtout incompréhensible pour nous, les règles doivent être les mêmes pour tout le monde », réagit un fonctionnaire expérimenté, affecté dans un commissariat des Yvelines.
Extraits d'un article de actu17.fr