Dans un article du Parisien, nous apprenons ceci:
Source: Le Parisien
« Aller à l’école dès deux ans, cela doit être possible partout » : voici la demande, en substance, de Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois. L’édile vient d’envoyer un courrier à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, pour lui demander d’étendre le dispositif des classes de « très petite section (TPS) »aux quartiers situés hors des zones d’éducation prioritaire.
Créé en 2012, ce dispositif permet l’admission à l’école maternelle des élèves âgés de deux ans. « Un moyen efficace de favoriser la réussite scolaire », estime la circulaire, qui limite ces TPS aux zones Rep et Rep +...
Une professeure des écoles d’Aulnay confirme : « Fréquenter le milieu scolaire, même adapté, dès 2 ans, c’est un bon tremplin pour la suite. Et il n’y a pas de raison, à cet âge-là, d’appliquer la théorie de la discrimination positive, a fortiori dans le 93 où la frontière des inégalités est confuse. »
Dans l'article suivant, les conditions d'un accueil de qualité sont décrites et demande aussi à la municipalité une aide non négligeable qu'il est nécessaire de prendre en compte.
Une directrice d'école peut refuser un enfant s'il n'est pas propre en septembre. En pratique, les "accidents" sont admis par les enseignants, à condition de ne pas être trop fréquents. Bref, la propreté doit être "amorcée". Gérer les pipis d'un grand nombre d'enfants est impossible pour une institutrice, fût-elle aidée d'une Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles)...
A cet âge où les progrès sont spectaculaires, la différence est énorme. "Entre 2 et 3 ans, un enfant est en pleine construction de soi et a besoin de nommer, d'apprendre et d'harmoniser ses sensations et celles de l'autre, affirme la Dre Myriam Szejer, pédopsychiatre. Avec vingt-cinq à trente élèves dans sa classe, une institutrice, aussi bienveillante soit-elle, n'est pas assez disponible pour aider chacun à construire son identité."
Source: magicmaman.com
"A 2 ans, renchérit Béatrice Guerville, institutrice, on a du mal à capter l'attention d'un tout-petit, on doit s'adresser à chacun individuellement, et non au groupe. Leur langage est inexistant ou peu compréhensible, rendant les relations difficiles..
Alors, tout est possible mais tout se paye...