Un article du Parisien revient sur ce problème qui pourrait s'améliorer.
Conçu pour accueillir 150 patients par jour, le service reçoit en moyenne… 230 passages, avec une pointe à 287 la semaine dernière.
« A cause du manque de médecins en ville, les gens n’ont plus que l’hôpital comme recours », explique un aide-soignant, qui cite « des mères de famille et leurs enfants mis à la porte par leur conjoint », « des SDF », « des personnes âgées » qui toquent chaque jour à la porte. « On rentre comme dans un moulin », déplore une infirmière, qui se félicite - ironique - qu’une affiche placée dans le hall rappelle aux usagers de… ne pas agresser le personnel...Un préavis de grève avait été déposé pour la journée… avant d’être « levé » dans la soirée de mercredi, « la direction ayant émis des propositions », fait valoir Patrick Vétéran, délégué CGT.
Pour tenter d’y remédier, la direction a donc émis des propositions. Notamment des recrutements visant à renforcer les urgences de nuit : six personnes - afin d’assurer les rotations de gardes - vont être recrutées pour occuper un poste d’infirmier et un autre d’aide-soignant. Des renforts prévus pour… deux mois.
Par ailleurs, un médecin à mi-temps est arrivé le 4 février, et « d’autres candidats sont auditionnés en vue de recrutement par le chef de service ».
Début avril, une unité de 14 lits pour fluidifier l’aval des urgences doit ouvrir.