Demain, la première puissance mondiale choisira son président pour les 4 prochaines années. Le candidat démocrate Barack Obama briguera un second mandat, et aura pour principal adversaire Mitt Romney. Après quelques rebondissements, sur fond de crise et de maladresses surtout en provenance du candidat républicain, M. Obama semble être le favori.
Si les français devaient choisir, le candidat démocrate devrait, selon plusieurs études, l'emporter facilement, avec environ 80% des voix. Il faut dire également que les médias français sont plutôt flatteurs vis à vis de l'ancien sénateur de l'Illinois, et en général très critiques envers les candidats républicains.
Nos confrères de RoissyMail ne font pas exception, et affichent ouvertement leur soutien à Barack Obama. Ils font d'ailleurs l'éloge du Président candidat, avec des propos qui frisent l’idolâtrie :
"'...), la bonne gestion de la crise financière et économique par le 44ème Président, l’élimination de l’assassin en masse Ben Laden, le soutien aux révolutions arabes, l’Obama Care et la volonté d’aider les plus pauvres à s’en sortir ,(...)"
Pas sur que Nicolas Sarkozy bénéficiait d'une telle image auprès des américains.
La rédaction de MonAulnay.com est un peu plus mitigée. Tout d'abord parce que le système électoral américain, avec ses grands électeurs par état (rappelons que les Etats-Unis sont une fédération de 50 états), est bien différent. Celui qui obtient le plus de suffrages n'est pas forcément le vainqueur des élections
En outre, le contexte politique américain est moins complexe. Certains mettent les démocrates dans le camp de la Gauche et les républicains à droite, mais cette classification est loin d'être évidente. Des personnalités politiques de droite comme Bruno Le Maire soutiennent ouvertement Barack Obama. Il n'existe que 2 grands partis : le Parti Démocrate et le Parti Républicain.
Le bilan du leader démocrate est loin d'être sans défaut, et quelques géopolitologues qualifient de désastreux les résultats de sa politique. En tout cas, il serait difficile pour nous de se prononcer...
Une Réponse à “Elections USA 2012 : RoissyMail prend position pour Barack Obama”
Obama va probablement être réélu, parce qu’il sera vu comme le moins pire des deux candidats.
Ce qui est assez frappant, après avoir vu quelques reportages et lu quelques articles sur les Présidentielles américaines, c’est que les noirs américains vont massivement voter pour Obama parce qu’il est noir, alors qu’ils conviennent tous qu’il n’a pas fait grand chose pour eux…
Difficile de ne pas faire de parallèle avec ce qu’il se passe sur le Vieux Continent (France, Belgique, Scandinavie), avec la gauche européenne qui tente de racoler les électeurs d’origine immigrée, voire les étrangers (aux Etats-Unis, Obama, pour bien se faire voir, a procédé à la régularisation de centaines de milliers de clandestins hispaniques, comme le firent en Espagne le socialiste Zapatero ou encore en Italie le socialiste Prodi au milieu des années ‘2000).
Le danger de procéder à un tel racolage, c’est d’une part de décevoir, beaucoup, ces électorats réduits finalement à des réservoirs de voix, et d’autre part, d’augmenter le ressentiment des nationaux à l’encontre de ces immigrés/étrangers bénéficiant de la part des politiciens clientélistes d’une attention soudaine et soutenue.
Mais ça, les idéologues de salon, tout ravis de mener leurs expériences sociétales, ne s’en rendent compte que lorsqu’il est trop tard.
Les socio-démocrates d’Oslo se sont réveillés avec la gueule de bois au lendemain des municipales 2011 (leur liste compte désormais 11 élus sur 20 étrangers ou d’origine étrangère, portés par le vote ethnique), idem pour la gauche belge suite aux résultats des Communales 2012 ayant eu lieu il y a quelques jours.
Pour en revenir aux Etats-Unis, la fracture ethnique s’amplifie, poussant à encore plus de communautarisme.
Les mesures destinées à lutter contre les discriminations envers les « minorités ethniques » provoquent l’effet inverse, puisque la discrimination positive (affirmative action, défendue en France par les Sarkozy, feu Descoings etc) créé des situations injustes : les étudiants noirs, par exemple, bénéficient de points supplémentaires lorsqu’ils candidatent dans des universités, juste parce qu’ils sont noirs…
« I had a dream that one day my four little children will live in a nation where they wont be judged by the color of their skin but by the content of their character », qu’il disait Martin Luther King.
Les Américains en sont encore très loin.
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